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CORINNE MERLE

oedipe ta mere !

ŒDIPE ET SOUPE AU PISTOU

30 Novembre 2024 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #Œdipe ta mère !, #Inspiratrices, #Comment Virginie D. a sauvé ma vie...., #DIFFUSION

La lettre du dernier jour du mois # 71 NOVEMBRE 2024

 

Merci à vous qui nous rejoignez ce mois-ci… Vous qui avez assisté à la dernière représentation de Comment Virginie D. a sauvé ma vie à Asnières ce 15 novembre.

C’était tellement magnifique et excitant de terminer cette belle Virginie D. en dansant ensemble sur le Résiste !  de France Gall.

Comme le disait une amie de Lyon : « Dommage que tu n’aies pas d’images… » C’est avec cette amie avec que nous faisions des comédies musicales sur les chansons de Michel Fugain.

Une amie c’est une amie ! Elle qui m’a dit que si elle habitait à Paris elle viendrait avec plaisir pour m’aider à apprendre mes textes du prochain spectacle Œdipe ta mère !

Je l’adore ! On était à l’école primaire ensemble. Déjà amie et si différentes. Par exemple, elle a toujours été la meilleure élève. Pas moi. Elle était du genre, tout comme ma sœur, à se réjouir de la rentrée en septembre en humant l’odeur des fournitures scolaires toutes fraiches. Alors que moi j’avais le ventre serré et la nausée au bord des lèvres. Tellement angoissée que j’étais d’être une fois de plus confrontée à mes difficultés de lecture et d’écriture.

Et qui se retrouve à apprendre des textes par cœur à 60 balais… C’est bibi ! C’est drôle non ?
Alors on me dit que c’est fastoche (oui je retombe dans mon enfance) d’appendre ses textes…Mais que nenni !

Parce que ma logique apparemment tordue pour les enseignants qui m’ont croisée m’apparaît toujours un peu tordue encore aujourd’hui. Enfin ça dépend des moments… Ça dépend bien sûr du chemin que je prends. Mais c’est rarement des autoroutes bien lisses et droites.

Je peux partir sur le chemin d’Œdipe et de son père Laïos, et je me retrouve sans m’en rendre compte au beau milieu de l’Islande à causer avec des elfes sur des volcans en irruption. Il est même possible que je passe du texte d’Œdipe ta mère à la recette de la soupe au pistou !

C’est dire si ce n’est pas toujours facile.

Heureusement, mon compagnon de jeu, François Jenny, sait me faire atterrir en douceur sur scène.

Et c’est joyeux !

 

***********

Nina Simon

Nina Simon

 

RENDONS AUX CLÉOPÂTRES CE QUI EST AUX PUNKS !

Contre le gris, le fade, le terne : L'histoire féminine du punk britannique

L'histoire de bruit et de fureur des premiers groupes punks féminins dans le Londres effervescent de 1977. Guitares en main, les Slits ou les Raincoats ont secoué le cocotier d'une Angleterre moribonde et ont montré la voie à de nombreuses musiciennes. Une rébellion féministe sans concession.  

 

INSPIRATIONS

Élu meilleur film de tous les temps en 2022 par la revue britannique Sight and Sound, le chef d'œuvre de Chantal Akerman Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce 1080 Bruxelles avec Delphine Seyrig ! Le film raconte trois jours dans la vie d'une femme au foyer qui se livre à des tâches ménagères et se prostitue à domicile. Cette merveille est disponible sur Arte.tv jusqu'au 23 février 2025.

J’ai pris beaucoup de plaisir à voir la Sagan, à l’entendre dans ce documentaire Bonjour Sagan

Et souvent me revenait en superposition l’œil et le sourire de Desproges comme un de lointain jumeau. Je n’ai donc pas résisté à ça

 

LECTURE

Je n’ai pas terminé mon (gros) livre… Donc pas de propositions de livres à lire.

Lire et apprendre mes textes de Œdipe ta mère ! je ne peux pas tout faire…

Alors voilà ce que je vous offre aujourd’hui :

"Mon autre
Mon semblable
En cette chair
Qui nous compose
En ce cœur
Qui se démène
En ce sang
Qui cavalcade
En ce complot
Du temps
En cette mort
Qui nous guette
En cette fraternité
De nos fugaces vies
Mon semblable
Mon autre
Là où tu es
Je suis
."
Andrée Chedid, « La Poursuite »

Et aussi :

"Ce quelque chose - ou quelqu’un -

Venu de loin

Qui nous effleure avec douceur,

Dans la velléité de l’aube,

Pour nous annoncer que toujours

Le monde recommence.

Il nous entoure d’une tunique d’herbe

Et de rosée,

Puis s’en va à pas d’écureuil,

Nous laissant inter-dits,

Dans le jour iné-dit

Qui déjà commence."

François Cheng, La vraie gloire est ici

 

Delphine Seyrig

Delphine Seyrig

 

FÉMINISME

Et si on parlait de l’âge de Gisèle Pelicot ? par Eliane Viennot, historienne

La tribune d'Eliane Viennot est d'une justesse glaçante. L’aveuglement volontaire des médias et des publics est monstrueuse. Les monstres sont peut-être là, tapis dans nos silences...

 

ET SINON, LE BOULOT ?

Nous serons en résidence de création pour Œdipe ta mère ! au T2R (Théâtre des 2 Rives) à Charenton en décembre.

Alors si cela t’intéresse de voir nos premiers pas dans l’Œdipe, ou pour nous aider à produire et à développer nos réseaux ou encore nous programmer…

Pas d’hésitation ! Nous t’attendons de pied ferme.

SORTIE DE RÉSIDENCE : 
THÉÂTRE DES 2RIVES (94) Le 13 décembre 2024 à 14h30

 

Toutes les infos sur le site : https://www.comeprod.fr/oedipe-ta-m%C3%A8re

 

Générique

@CommentVirginieD.aSauvéMaVie

#Œdipe

#ŒdipeTaMère !

#ChantalAkerman

# Delphine Seyrig

#andreechedid

#FrançoisCheng

# GisèlePelicot 

# ElianeViennot

@Théâtredes2Rives

Claire Brétecher

Claire Brétecher

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Chamboulons-nous !

31 Octobre 2024 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #Comment Virginie D. a sauvé ma vie...., #Œdipe ta mère !, #DIFFUSION, #Corinne Merle, #Inspiratrices


Ça chamboule de partout ...
J’adore les chamboulements, et leur particularité quand ils surviennent, c’est d’être imprévu.
Mais là ! Imprévu première classe !


Comme j’ai décidé d’être au plus près de ma réalité dans cette Lettre du dernier jour du mois, il est normal que je vous raconte tout (ou presque) dans le détail.
J’étais en train de coller la date du 25 novembre 2024 sur mes beaux marque-pages de Comment Virginie D. a sauvé ma vie…, puisque si vous avez suivi les épisodes précédents vous savez que je joue mon spectacle à Asnières ce jour-là, quand patatras-chamboule-tout, la directrice du théâtre d’Asnières m’appelle !
Petit souci d’emploi du temps du théâtre, elle me propose de jouer 10 jours avant !!!
 
Mais… C’est que j’ai déjà commencé ma communication, fait le planning avec les camarades qui m’accompagnent dans mes aventures. Alors, que faire ? Avancer et choisir de jouer un vendredi ou un samedi ou un dimanche ?
Téléphone aux camarades, consultation des agendas des uns et des autres, réalignement des chakras et hop, chamboulement accepté !
 
J’espère ainsi vous retrouver au
Théâtre du Petit Manoir à Asnières, le 15 novembre à 20h30
https://www.theatrelepetitmanoir.com/Billetterie

Chamboulons-nous !

Parlons maintenant d’un autre chamboulement.
Le vôtre...
C’est vous qui m’avez chamboulée par vos réponses à ma précédente lettre.


Vous avez été interrogés, parfois choqués par mon propos sur la violence des hommes, sur le fait de dire « ce sont les hommes qui violent ». Si j’écoutais certains, il me faudrait à chaque fois prendre d’immenses pincettes pour aborder cet immense sujet.
Car c’est en un, sujet immense.

Je ne sais pas répondre autre chose à tout cela que :
Venez voir Comment Virginie D. a sauvé ma vie… pour qu’on commence simplement à mettre ces choses-là au clair.
Et si vous n’êtes pas d’accord, vous pourrez sortir… discrètement.
Ou mieux on en parle après. 
 
Quoiqu’il en soit,  
Vive le chamboulement !
 

***********

RENDONS À CLÉOPÂTRE CE QUI EST À …CLÉOPÂTRE !
Elsa Morante et "La storia"
Une écrivaine victime de son succès
En 1974, le roman d’Elsa Morante rencontre un immense succès populaire mais suscite les critiques de la gauche italienne. Anatomie d’une "affaire" littéraire qui conforta la solitude d'une autrice aussi brillante que tourmentée.


INSPIRATIONS
Kate Winslet, résolument actrice
Confrontée dès son plus jeune âge au diktat de la minceur, Kate Winslet dessine un parcours à sa façon, en choisissant d'incarner des femmes authentiques, à la psyché complexe et au corps réaliste, montrant une résolution sans faille dans ses choix d'interprétation.

C’est en travaillant avec Jessica Hénou que j’ai découvert le maloya, une musique héritée de l'esclavage.
Le maloya réunionnais est un chant de résistance : né pendant l'esclavage puis transmis aux engagés indiens venus travailler à La Réunion au 19ème siècle, il a ensuite été officieusement banni de l'île par les autorités françaises à cause de son assimilation au parti communiste réunionnais pro-autonomie et s'est réinventé dans la clandestinité. Peut-on faire évoluer cette musique sacrée sans la dénaturer et en trahir le message ?

 

LECTURE
Celui qui a vu la forêt grandir Lina Nordquist (10/18)
Forêt en suède / Vie dramatique de la famille / Noir et lumière / Nature +++
Le réseau John Grisham (JC Lattès)
Avocat en couple avec une autrice culinaire / Prise d’otage jeune avocate / Enquête +
Jocaste Reine Nancy Huston (Actes Sud)
Version nouvelle d’Œdipe / Amour entre eux / Version de Jocaste +
Célèbre Maud Ventura (L’iconoclaste)
Dans sa tête / Toutes les voix de la jeune fille à la star / Monstre ++
 
 
FÉMINISME

Chamboulons-nous !


Ménopauses, quand les femmes en parlent…
Douze femmes racontent comment elles vivent la ménopause, bouleversement qui peut paradoxalement s’avérer libérateur. Ce documentaire éclairant de Julie Talon ("Préliminaires") offre une passionnante galerie de portraits.

Rivalités… Les sociétés occidentales se sont aussi attelées à façonner une rivalité entre sœurs dans l’imaginaire collectif : Françoise Dorléac et Catherine Deneuve, Kate et Pippa Middleton en sont des exemples. Mais est-ce synonyme de réalité ? L’absence d’un équivalent féminin au mot « fratrie » est-elle symptomatique d’une vision réductrice des relations entre sœurs ? Quelles peuvent être leurs différentes dynamiques relationnelles ?
À écouter dans Le Téléphone sonne avec Blanche Leridon, essayiste, auteure de Le Château de mes sœurs (Les Pérégrines, 2024) et Juliette Nothomb, écrivaine (dernier livre : Mémoire d’une jument, JC Lattès, 2024).
 
 
ET SINON, LE BOULOT ?

 
On a bien travaillé notre Œdipe ta mère ! Il commence à prendre forme et c’est toujours émouvant d’assister à la naissance d’un spectacle.
Nous sommes en plein travail, avec ce que ça comporte de labeur, d’émotions, de recherches, de joies, de doutes, de rires aussi, de fatigue et de beaucoup d’énergie.
Ce travail collectif est très galvanisant.
 Souvent, on me demande si c’est dur de créer un spectacle. Non ce n’est pas dur, c’est extrêmement motivant. Et même si on ne sauve pas des vies, j’ai (peut-être) l’orgueil de penser que j’offre de l’émotion. Ce quelque chose en plus qui fait que la joie vibre et qu’ensemble on est vivant.es.
 
En fait, ce qui est difficile c’est de tenir dans la distance, de garder le souffle.
Le plus dur c’est de tenir.
Alors oui, cette collecte pour la création d’Œdipe ta mère ! y est pour beaucoup.
Merci à vous de nous envoyer de la force, qu’elle soit petite ou grande : elle sera la bienvenue.
Elle participera à notre fête.


Et bien sûr vous pouvez bénéficier d'une réduction d'impôt égale à 66 % du montant de votre don, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
 
Un grand et vif merci à la première donatrice : son fauteuil est déjà réservé !

Chamboulons-nous !

Générique
@Camille Wodling (photo de couverture)
#CommentVirginieD.aSauvéMaVie
#Elsa Morante
#Kate Winslet
@Jessica Hénou
#Lina Nordquist
#John Grisham
#Nancy Huston
#Maud Ventura
#Meryl Streep
#Julie Talon
#OedipeTaMère

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Gisèle Pélicot

28 Septembre 2024 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #Inspiratrices, #Œdipe ta mère !

La lettre du dernier jour du mois # 69

SEPTEMBRE 2024

 

Ils ont entre 21 et 68 ans ces hommes.
Ces « monsieur tout le monde » comme la presse les appelle, pour bien les différencier des monstres. Parce que ce ne sont pas des montres paraît-il…
D’ailleurs la presse dit aussi « Le procès de Mazan », pour marquer les esprits, pour que le public se souvienne plus facilement, c’est comme cela qu’il faut communiquer… Pourtant ce n’est pas cette bourgade de 6000 habitants qui a violé.
 
Et Gisèle Pélicot se tient debout. Devant eux.
Gisèle Pélicot qui a été violée par eux.
Gisèle Pélicot qui porte plainte, et qui a tenu à ce procès.
Sans huis-clos.
Elle dit qu’elle n’a plus d’identité, pourtant, jour après jour elle se tient face à eux.
Face à leur misérable défense.
 
Il faut le répéter, Gisèle Pélicot a 71 ans.
Elle a été violée entre 2011 et 2020, par 51 hommes âgés de 21 à 68 ans au moment des faits, on peut être un agresseur sexuel à tout âge.
Même à 71 ans, une femme peut être agressée, violée.
Là encore l’âge nous frappe, sans nous protéger.
 
Et le silence des hommes, nos « alliés » qui « devaient » nous accompagner dans nos combats…
Alors oui, il a bien une tribune dans Libération signé par 200 hommes…

Qu’est donc ce courage face à celui de Gisèle Pélicot ?
On connait le refrain « not all men »… Qui parle d’amalgame ?
Quoiqu’il en soit et jusqu’à preuve du genre contraire les hommes qui ont violé Gisèle Pélicot sont tous des hommes.

J’ai l’impression parfois d’être dans une boucle sans fin quand je revois cette image d’une campagne de communication datant de 1980 à l’initiative du MLF…

Gisèle Pélicot

***********
 

FÉMINISME

 

Fresque en l’honneur de Gisèle Pelicot à Gentilly

INSPIRATIONS 
Anne Alvaro (la grande Anne Alvaro )
La voix qu'on a dans la tête quand on lit ressemble-t-elle à celle qu'on a quand on parle ? Et ressemble-t-elle à celle qui profère sur une scène de théâtre ?
Pour Anne Alvaro, la voix est un repère absolu qui ne peut pas tricher et qui lui permet de savoir où elle en est. La lecture à voix haute est un exercice qu’elle adore, un plaisir physique tout singulier, et elle s’imagine avec bonheur vieillir avec certains textes. Anne Alvaro est comédienne de théâtre et de cinéma, mais aussi une grande interprète de radio. Le Book Club a eu envie de faire son portrait de lectrice et de découvrir ce qui se cache dans sa bibliothèque.

Entre France et Amérique, Méliès et punk, récup et utopie, et avec le renfort d'une pléiade de stars mondiales de la pop et du cinéma, un foisonnant voyage guidé par Michel Gondry dans l'univers fantasque et fait-main d'un créateur – et d'un être – à part.

Ça c’est contre le blues….

Ça c’est pour le baume au cœur de la créativité … de notre résidence !

 

LECTURE 
Je savais bien que je n’aurais pas la place de mettre d’autres mots dans ma tête, enfin pas beaucoup…
C’est sans doute pour cela que je ne suis pas arrivée au bout de :
La femme de ménage Freida McFadden (J’ai lu)
Une femme sortie de prison / Enfermée dans une maison / clichés sur clichés….
Le Dernier homme bon A.J. Kazinski (Le Livre de Poche)
Un policier / Une astrophysicienne / Danemark /
Ida Irène Némirovski (folio)
2 nouvelles / Vielle meneuse de revue / Une « comédie bourgeoise » +++


 

ET SINON, LE BOULOT ?
 
La première résidence s’est terminée au Théâtre des 2Rives à Charenton et je peux vous dire que nous avons fait chauffer notre créativité !
 
 
TROIS BONNES NOUVELLES :
 
1/ Vous pouvez déjà réserver pour le 14 février ici 
 
2/ Vous pouvez découvrir la Bande Annonce 

3/ Vous pouvez participer à notre collecte pour soutenir le travail 
d’ŒDIPE TA MÈRE ! 
« Il sera question du choix de faire un enfant ou pas…
et finalement d’accoucher chez les bonnes sœurs,
d'avoir garçon pour enfant,
du syndrome de la mère juive,
de Mister Freud
et d’Œdipe bien sûr !» 
 
Écriture et Jeu Corinne Merle / Mise en scène François Jenny / Mise en mouvement Jessica Hénou / Lumière Luc Jenny / Univers sonore Jeanne-Léopoldine Claustre  /  Costume  Charlotte Henskens / Graphiste Barbara Wagner / Photos et bande annonce @grangoprod
 
 
ET 
c’est comme d’habitude : 
une réduction d'impôt égale à 66 % du montant de votre don, 
dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
 

@grangoprod

@grangoprod

 


Générique
#mazan
 #giselepelicot
#Anne Alvaro
#Michel Gondry
#Michel Jonasz
#Freida McFadden
# A.J. Kazinski
# Irène Némirovski
@LucileCommeaux
@Théâtre des 2Rives
#OedipeTaMère
@Corinne Merle
@François Jenny 
@Jessica Hénou
@Luc Jenny
@Jeanne-Léopoldine Claustre  
@ Charlotte Henskens
@Barbara Wagner
@grangoprod

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Ma résidence à moi, c’est champagne ! 🥂🥂🥂

2 Septembre 2024 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #Œdipe ta mère !, #Inspiratrices, #Corinne Merle

La lettre du dernier jour du mois # 68

AOÛT 2024

J’ai une nouvelle résidence ! Et elle n’est pas secondaire ni principale.

Mais une femme comme moi a besoin parfois principalement d’une résidence.

Ma résidence se trouve à Charenton.
Plus précisément au Théâtre des 2Rives.
Ma merveilleuse résidence est un temps d’accueil précieux pour créer, travailler, imaginer et tenter de nouvelles choses en laissant l’imagination se répandre.
Et ça fonctionne très bien ! L’énergie créatrice s’épanouit en résidence.

 
Souvent je transforme mon salon en lieu de répétition, et même si j’ai la chance de pouvoir le faire et de bien travailler chez moi, ce n’est pas la même chose.  
En résidence mon attention est décuplée, elle est différente, elle est plus sérieuse … tout simplement parce qu’elle est considérée comme précieuse. Car reconnue par le lieu.
J’en profite pour remercier Laurie Martin, la directrice du Théâtre des 2Rives, d’accompagner comme co-productrice Œdipe ta mère ! et de nous permettre de travailler dans son lieu.
Et oui ! Mon nouvel opus scénique s’intitule Œdipe ta mère !

 

PS : Et voilà c’est reparti pour une belle décennie !
Merci pour vos pensées.
Et bien sûr : Champagne !

Ma résidence à moi, c’est champagne ! 🥂🥂🥂
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RENDONS AUX CLÉOPÂTRE CE QUI EST AUX …CLÉOPÂTRE ! 

 La presse a parlé d’elle à sa disparition.  On a vu des photos, lu des témoignages de comédiennes qui expriment leur gratitude à cette grande, très grande Gena Rowlands. Elle qui savait mettre sa puissance d’actrice à disposition de son personnage. Elle qui lisait et relisait ses scénarios en entier, jusqu’à plus soif.
Et puis Delon lui a pris toute la place, il a occupé toutes les places disponibles après les Jeux Olympiques…
Moi je garde mon torrent d’amour pour Gena, l’immense et la « terrifique » Gena Rowlands.
 
Et décidément, ce mois d’août a été rude pour les femmes libres.
Adieu Catherine Ribeiro !

Ma résidence à moi, c’est champagne ! 🥂🥂🥂

INSPIRATIONS
Juste le souffle de Laura Vazquez 
 
 
LECTURE 
Extrêmement fort et incroyablement près Jonathan Safran Foer (Points)
11 septembre / Disparition du père / Son fils prodigue / Recherches / Rencontres ++
Je m’y perds, mais quelque chose de terrible et de fragile me rattrape…. 
« On ne peut rien aimer, plus qu’on aime à qui nous manque »
Sur la dalle Fred Varga (J’ai lu)
La Bretagne / Enquête d’Adamsberg / Policiers hors-norme / Laisser les bulles de l’inconscient monter +
Les gens de Bilbao naissent où ils veulent Maria Larrea (Le Livre de Poche)
Couple immigré espagnol / Abandon d’enfant / Tarot / Enquête sur sa naissance +++++
Reste Adeline Dieudonné (Poche)
Road movie avec un mort / Amour / Être la maîtresse / Coupeuse de feu +++++
Brûlent les âmes Marlène Charine (Le Livre de Poche)
Vivre après les traumatismes d’un psychopathe / Jeune policière / Apprendre à vivre avec des visions +++
La liste de mes envies Grégoire Delacourt (Le Livre de Poche)
Jocelyne gagne beaucoup d’argent / Comment le dépenser ? / Couple / Amour / Jocelyn

Le nid du coucou Camilla Läckberg (Acte noir Acte Sud)
Suède / une fête de mariage parfaite / Personne trans / Monde de l’édition +++
 
 
 
FÉMINISME
 Ommolbahni Hassani dite "Shamsia" (1988/...) est une graffeuse afghane et professeure agrégée de sculpture à l'université de Kaboul. Elle a popularisé le Street Art dans les rues de Kaboul.
Hassani a peint des graffitis à Kaboul pour sensibiliser le public aux années de guerre.
« L'art change l'esprit des gens et les gens changent le monde. »

Ma résidence à moi, c’est champagne ! 🥂🥂🥂

ET SINON, LE BOULOT ?
La première semaine de résidence au Théâtre des 2 Rives à Charenton-le-Pont, a commencé le 26 août : J-173 avant la création d’Œdipe ta mère !

Je ne peux pas dire que ce soit le début puisque le texte est presque prêt… Merci François pour ta lecture, ta réécriture et ta compréhension de mon univers (ce n’est pas à la portée du premier ni de la première venue !) Et le travail d’écriture n’est pas terminé puisque nous allons frotter le texte sur le plateau. Oui je sais il est d’usage de dire « au » plateau, pour décrire ce moment particulier où l’on vient sur scène et que l’on se met à essayer le texte. Oui, comme un vêtement !
Ensuite, nous l’ajusterons au personnage en train de naître : plus court ici, plus long là, peut-être oser sans à ce moment….

Heureuse d’entendre les premiers sons de Jeanne, de commencer à bouger dessus avec Jessica.
Le 26 août : J-173 et ce petit truc dans le ventre que reconnaît l’amoureuse.
Ce petit truc qui palpite d’impatience, qui fait un peu peur aussi, qui rend légère et fait briller les yeux. Ce petit truc à apprendre à connaître, sans le dompter, lui laisser devenir cette force un peu folle, complètement folle et sauvage.

Et tout cela ne serait pas possible sans l’équipe du Théâtre des 2Rives. Merci pour l’accueil et merci pour votre confiance.

 

Générique
@Laurie Martin
#Géna Rowlands.
#Catherine Ribeiro
@Laura Vazquez 
#Jonathan Safran Foer
#Fred Varga
@Maria Larrea
@Adeline Dieudonné
@Marlène Charine
#Grégoire Delacourt
#Camilla Läcberg
@Shamsia
@Théâtre des 2 Rives
@François Jenny
@Jeanne-Léopoldine Claustre
@Jessica Hénou

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Une petite révélation pour vous…et une grande pour moi

31 Mai 2024 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #Corinne Merle, #Inspiratrices, #Œdipe ta mère !

La lettre du dernier jour du mois # 65

Mai 2024

 

À chacun sa révélation. La mienne, c’est la scène !
C’est arrivé quand j’étais gone, une gamine si vous préférez. Lyon, théâtre du 8ème, assise dans la salle, les yeux grands ouverts, je découvre LE théâtre.

Sur scène, un homme. Il était seul, habillé d’un haut clair, même pas un costume particulier.
Un physique à la Felix Leclerc.
Proche de lui, une grande et belle malle.
Son nom ? Je ne m’en souviens absolument pas. Ni du titre de son spectacle, ni même du contenu de la malle…
Lui seul, sans rien. Enfin si son corps, sa voix et… la lumière sur lui.
En face, le public, son souffle, son silence.
Pour la première fois je voyais ça.
Pour la première fois je sentais ça.
Assise dans un fauteuil de velours rouge, je me suis sentie seule ET dans le public.
Aspirée par ça.
Vertige. Logique renversée. J’ai décollé de ma réalité.
Trouble intense.
Wouahouhhhh !
C’est ça que je veux faire !

Je suis retournée au Théâtre du 8èm à Lyon à plusieurs reprises.  Ma mère nous abonnait tous les ans ma sœur et moi. Le rôle d’une mère est donc aussi de nourrir l’imaginaire et l’appétit émotionnel de ses enfants. Je m’en souviendrais plus tard. Merci Maman !
Un soir, Jacques Weber jouait son seul en scène « Faena ». Je suis assise dans la salle et je n’en perds pas une miette.
Au milieu du spectacle, Jacques Weber descend de scène pour chercher Roxanne et lui déclamer son amour.
Je le fixe intensément avec cette conviction que le comédien ne regarde que moi. Je le fixe et je pense fort « si c’est moi qu’il choisit… je ferais du théâtre ! ». Mon cœur tape fort. Je le vois s’approcher et… dépasser mon rang !!! Déception abyssale. Soudainement il se retourne, revient en arrière et s’adressant au public il dit : « D’habitude je choisis une femme mais là, (il me désigne) cette jeune fille m’a regardé avec une telle intensité… » et il pose le genou devant moi !
C’était fait. Mon pacte avec le théâtre était scellé.
 
Quand je vais voir une représentation au Théâtre des 2Rives à Charenton, je me retrouve comme au Théâtre du 8èm à Lyon. Au chaud, protégée comme dans un ventre et dans une réalité de rêve et d’imaginaire.
Parce que ces deux salles se ressemblent.
Parce qu’il y a des chemins de merveilleux inconscients. Je suis actuellement en pleine préparation mon prochain spectacle que je jouerai au Théâtre des 2Rives en 2025.
Je serai seule en scène. Avec presque rien.
Ah si, ma voix, mon corps …et la lumière !
 
 

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Une petite révélation pour vous…et une grande pour moi

RENDONS À CLÉOPÂTRE CE QUI EST À …CLÉOPÂTRE ! 
Je ne connais pas Renée Vivien (1877-1909) et je ne sais pas si je la lirai. Pourtant j’ai été passionnée par la chercheuse Camille Islert, qui signe "Renée Vivien, une poétique sous influence ?" (PUL). C’est brillant. On y retrouve la figure de l’androgyne, que Renée Vivien retourne au féminin.

 

INSPIRATIONS
Tellement d’accord avec Clotilde Hesme : "L'injonction qu'on nous fait d'être calme est d'une grande violence".
Parce que la colère domptée et bien dirigée peut être un sacré carburant !
 
Beauté :  Clara Ysé chante "Lettre à M" !
 
Ça commence comme ça « Un jour, Julie s’assoit à côté de Samuel dans le bus pour aller à l’école. Au début, il est vexé car elle ne veut pas partager ses écouteurs avec lui. Finalement, ils parlent de leurs goûts musicaux. C’est là que Samuel décide qu’il l’aime. » Et ensuite c’est juste merveilleux, prenant, touchant, fin et drôle. Je n’ai pas de grandes nostalgies de mon enfance, mais là cette série m’a cueillie. Je suis tombée amoureuse de Samuel. Réalisation et écriture Emilie Tronche

 

LECTURE
Un super mois de lecture ; les polars qui reviennent comme un merveilleux virus…
 
Écrire Marguerite Duras (Folio) Des fulgurances / Des redites / Mais des fulgurances / Je n’ai pas tenu la 3ème nouvelle « Roma » +++
Le plan infini Isabelle Allende (Fayard)
Saga / Californie / Famille / Guerre du Vietman +++
Une deux trois Dror Mishani (Foli policier)
Israël / Roumanie / Femmes tuées (encore !) / Solitude +++
Le silence des cloîtres Alicia Giménez Bartlett (Rivages/Noir)
Espagne / Momie / Famille recomposée / Inspectrice / Couvent / Sœur supérieure fumeuse +++
Les garçons qui brûlent Eva Bjorg (Points)
Islande / Jeune fille au pair / Enquêtrice enceinte +++
Ça ne coûte rien de demander Sara Lövestan (Pocket)
2ème lecture / Toujours aussi bien / Immigré Iranien / Transidentité +++
Rites de mort Alicia Giménez Bartlett (Rivages/Noir)
Enquêtrice espagnole / 1ère enquête / Vie privée / Amitié vieux flic +++
Chacun sa vérité Sara Lövestan (Pocket)
Stockholm / Petite fille disparue / Mère ? / Survivre sans exister légalement +++
 
 

FÉMINISME
Moi aussi : le court métrage de Judith Godrèche sur les violences sexuelles, un recueil de témoignages de femmes et d'hommes, victimes de violences sexuelles, vous pouvez le voir sur ce lien. Bravo à la foule

Isild Le Besco, autrice : "Les femmes peuvent parler mais s’offrent en sacrifice pour que les choses changent ". Même si le sacrifice commence à peser lourd…

1975 : l’Année de la femme se clôt sur une émission sexiste à la télé, les féministes ripostent par un film qui deviendra culte, "Maso et Miso vont en bateau"
 
Toujours revenir aux fondamentaux, par exemple le mythe de "L’allumeuse" … et déconstruire  bien sûr !
 
 

ET SINON, LE BOULOT ?
Voici quelques images de la toute première esquisse du beau projet de Jessica Hénou Hélène l’esclave, Hélène l’affranchie.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un travail autour de la figure de son aïeule Hélène, esclave à l'île de la Réunion dont Jessica a retrouvé l'acte d'affranchissement sans même savoir qu’elle était afro-descendante et descendante d'esclave.
Un voyage partagé avec Scarlet Scarlet pour le mouvement. Toutes trois, nous tentons de donner corps et voix à Hélène.

 

©alkistis kokkini
 
 
Générique
#Félix Leclerc
@Jacques Weber
@Théâtredes2Rives
#Renée Vivien
@JudithGodrèche
#MoiAussi
@ClotildeHesme 
@ClaraYsé
@EmilieTronche
#Marguerite Duras
#Isabelle Allende
#Dror Mishani
#Alicia Giménez Bartlett
#Eva Bjorg
#Sara Lövestan
@IsildLeBesco
@JessicaHénou
Scarlet Scarlet 

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La disparition du mépris ou comment retrouver la bonne glisse ❄️❄️❄️

31 Janvier 2024 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #DIFFUSION, #Lettre du dernier jour du mois, #Comment Virginie D. a sauvé ma vie...., #Œdipe ta mère !

 

 

Après un long déjeuné bien trop arrosé je me suis méprisée. Pourquoi ? Parce que trop, vraiment trop arrosé le déjeuné et je n’ai pu que mépriser l’état dans lequel ça m’a mis… Vraiment méprisée.
Aujourd’hui après la nomination des ministres à la culture et aux droits des femmes je me sens méprisée. Vraiment méprisée.
Ces premiers vendredis de janvier sont décidément douloureux.

Mépris intérieur, mépris extérieur… Quel est le plus difficile à faire disparaître ?
Aujourd’hui je me sens démunie, à sec.
J’ai envie de m’enfuir, de changer de vie, de tout quitter. Je doute de ma résistance. Comment m’engager encore sur le chemin si difficile, si douloureux de la création ? Comment m’accrocher encore et encore à mes rêves ? Comment continuer à me battre sans un minimum de soutien extérieur ? Sans une once de reconnaissance pour ce que je fais ?

J’écris en me disant que je vais voir ailleurs ce qui se passe.
Je me casse. Je rallumerai ma bougie plus tard.
Il faut que je lâche le manche sinon la lame va se retourner contre moi.
Parce que là, aujourd’hui, à l’instant, si je m’écoutais, je plaquerais tout pour aller planter des choux. Ou des carottes et des navets. Encore que les chemins de l’agriculture me semblent soudainement sans grand avenir serein…
 
Et puis, avec mes camarades Luc et François Jenny, nous sommes allés aux BIS de Nantes et… j’ai repris de l’énergie !

Et maintenant je suis partie à la montagne, et là, je vous écris en regardant les télésièges monter et descendre, les petits skieurs doudounés en chasse neige derrière leur monitrice.
Je me remets sur les planches et me vide la tête entourée de belles et fières montagnes. Enfin, vider la tête c’est vite dit. Ça ne se fait pas en claquant des doigts entre deux descentes sur la poudreuse. La première nuit, j’ai rêvé que je ne savais plus jouer la comédie et deux metteurs en scène avec qui j’ai travaillé (Pierre Pirol et François Jenny) me le disaient très clairement : l’horreur absolue !
Mais c’est passé, dès le lendemain les planches me portaient et je filais dans le vent.
De planches en planches comptez sur moi pour faire glisser les mépris dans les abîmes !


 

***********

 

RENDONS À CLÉOPÂTRE CE QUI EST À …CLÉOPÂTRE ! 

La disparition du mépris ou comment retrouver la bonne glisse ❄️❄️❄️

INSPIRATION

Umberto Eco, qui possédait 50 000 livres, avait ceci à dire à propos des bibliothèques à domicile :

« Il est fou de penser que vous devez lire tous les livres que vous achetez, car il est fou de critiquer ceux qui achètent plus de livres qu'ils ne pourront jamais lire. Ce serait comme dire que vous devriez utiliser tous les couverts, verres, tournevis ou perceuses que vous avez achetés avant d'en acheter de nouveaux.

Il y a des choses dans la vie dont nous devons toujours avoir beaucoup de fournitures, même si nous n'utiliserons qu'une petite partie.

Si, par exemple, nous considérons les livres comme des médicaments, nous comprenons qu'il est bon d'en avoir beaucoup à la maison plutôt que quelques-uns : quand vous voulez vous sentir mieux, alors vous allez dans « l'armoire à pharmacie » et choisissez un livre. Pas un hasard, mais le bon livre pour ce moment. C'est pourquoi vous devriez toujours avoir un choix nutritionnel !

Ceux qui n'achètent qu'un seul livre, ne lisent que celui-ci et ensuite s'en débarrassent, ils appliquent simplement la mentalité du consommateur aux livres, c'est-à-dire qu'ils les considèrent comme un produit de consommation. Ceux qui aiment les livres savent qu'un livre est tout sauf une marchandise. »

LECTURE

Une soif de livres et de libertés Janet Skeslien Charles (Le livre de Poche)

Guerre 39-45/Bibliothèque américaine Paris / USA années 80

Mon mari Maud Ventura (Poche)

Femme exclusive et amoureuse / Perversion / Tout analyser et projeter. ++++

La patience des traces Jeanne Benameur (Acte Sud)

Psychanalyste / Bol cassé / Bretagne / Amour jeunesse / Deuil jeunesse / Japon / Tissu / Eaux +++

 

 

FÉMINISME : RETOUR AUX FONDAMENTAUX

La disparition du mépris ou comment retrouver la bonne glisse ❄️❄️❄️

Régulation des contenus par les plateformes

Sournoisement inoculées, ces discriminations vont ensuite être consolidées par les réseaux sociaux et la sphère numérique, « véritable caisse de résonance des stéréotypes de genre », selon le HCE, qui a passé au crible les 100 contenus les plus vus des principales plateformes. Bilan : sur Instagram, 68 % diffusent ces stéréotypes, et jusqu’à 88 % sur YouTube.

Plus étonnant, l’assignation à des rôles genrés est déjà présente dès les contenus jeunesse de la plateforme vidéo : non seulement les adultes féminines ont rarement le rôle principal (dans seulement 53 % des cas, contre 84 % pour les hommes), mais en plus, elles sont largement mises en scène en tant que figure maternelle. Bien sûr, les activités sont aussi solidement ségréguées : papa « chasse les voleurs » et « part en voyage d’affaires », tandis que les personnages féminins, eux, déclament des niaiseries surannées comme : « Je veux être jolie comme une princesse. » 

 

ET SINON, LE BOULOT ?

Comme je vous le disais plus haut, les BIS de Nantes nous ont remplies d’énergie. Il faut dire que notre stand était très chouette. Un grand et vif merci pour le travail et la créativité de Barbara Wagner (qui fabrique nos documents de présentations et presque tous nos visuels). Nous avons fait de belles rencontres, nous espérons qu’elles seront fructueuses. À suivre donc…

Luc et François Jenny en plein travail

Luc et François Jenny en plein travail

Générique

@Pierre Pirol

@François Jenny

#Umberto Eco

#Janet Skeslien Charles

#Maud Ventura

#Jeanne Benameur

@Luc Jenny

#Bis

#BisdeNantes

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Comme sur un nuage 💃💃💃

30 Novembre 2023 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #Corinne Merle, #Inspiratrices, #Lettre du dernier jour du mois, #Livre, #Œdipe ta mère !, #DIFFUSION

 

La lettre du dernier jour du mois # 59 (59… comme moi !)

 

Mettons tout de suite de côté les horreurs des guerres, de l’écologie, de la politique et du jeudi noir… Non pas que j’y sois insensible, ce serait plutôt l’excès inverse, mais ces horreurs actuelles et celles qui nous menacent dans le futur me font aujourd’hui l’effet d’un assommoir. Alors ? Parlons de novembre. Mon novembre. Parce qu’après tout c’est ma newsletter non ?

Nombreuses de mes connaissances se plaignent de la pluie, du froid, du manque de lumière. C’est de saison. Pour ma part, même pas mal ! J’ai traversé ce mois de novembre avec joie.

J’ai un aveu à vous faire :  depuis quelque temps j’étais comme coincée. Pas qu’un peu. Le genre de coincée de partout ou presque. Je sentais bien que cela ne circulait pas normalement. J’étais comme empêchée.

De façon très concrète ma hanche gauche bloquait. J’ai fait appel à un chirurgien qui a réglé le problème avec ses outils (je vous passe les détails) et 8 mois après je perçois combien ce blocage physique s’était déposé insidieusement dans mon mental. Et malgré mes outils à moi (qui n’ont rien à voir avec ceux du chirurgien), yoga, écriture, lecture, les lettres et nos échanges, la bonne nourriture, ma sœur et mes ami.es précieus.es, malgré tout cela, une matière s’est formée. D’abord diffuse et fluide, elle s’est infiltrée puis déposée. Cette étrange matière a fait son nid et a durci. Puis, tel un prédateur sournois, elle a tenté de se faire oublier.

Mais elle n’a pas résisté à mes chères routines, ni à nous.

Et là, en novembre, me viennent les paroles de la longue Dame brune, qui a tellement bien chanté ce mois de novembre :

« Ça ne prévient pas, ça arrive
Ça vient de loin
Ça s'est promené de rive en rive
Le rire en coin
Et puis un matin, au réveil
C'est presque rien
Mais c'est là, ça vous émerveille
 
Au creux des reins »

Bon, pour ma part, c’est plutôt au creux de la hanche…

Alors, depuis quelques semaines, je dis oui à tout, et à nouveau la vie circule et je découvre ses cadeaux.

Et vive le disco ! (surtout le dernier jour)

Portez-vous bien.

Merci pour vos mots si précieux.

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FEMMAGE

Les Guerrières de la Paix est un mouvement constitué de femmes musulmanes et juives, unies pour la paix. Hanna Assouline, présidente du mouvement, appelle à notre humanité collective.

 

INSPIRATIONS

J’ai très envie de lire le nouvel recueil d'essais de Siri Hustvedt Mères, pères et autres

 « Je veux souligner à quel point les clichés sur les “bonnes” et les “mauvaises ” mères aveuglent les gens »

De quoi nourrir mon Œdipe !

Extrait de l’interview

« La misogynie est l'un des fils rouges de ce recueil. Pourriez-vous parler de ses origines historiques ?
La misogynie occidentale trouve ses racines dans la Grèce antique, un monde dans lequel les femmes n'avaient aucun droit. Comme l'explique Jean-Pierre Vernant dans Mythe et pensée chez les Grecs, les Grecs n'ont jamais renoncé au fantasme d'une naissance masculine : Athéna grandit dans la tête de Zeus et Platon a beaucoup utilisé l'image du philosophe « gros » d'idées. Je soutiens que ce fantasme perdure dans la culture contemporaine, dans les arts comme dans les sciences, et qu'il sert à nier une vérité simple : chacun d'entre nous a été en gestation dans un corps féminin, naît d'un corps féminin et est totalement dépendant de ce corps ou d'un autre après sa naissance s'il veut survivre. Les habitudes mentales sont souvent inconscientes, elles sont issues d'une longue histoire qui précède le penseur de plusieurs centaines d'années et influencent les comportements. Le masculin est associé à l'activité intellectuelle, à l'autorité et à l'égoïsme. Le féminin au corporel, au sacrifice de soi, au soin, à l'obéissance et au besoin d'instruction. Les hommes pensent. Les femmes aiment. La femme qui revendique son intelligence, son autorité et son indépendance fait violence à la « nature » et doit être punie. Peu importe qu'une femme soit mère ou non, elle reste hantée par la figure maternelle perpétuelle, douce et toujours compréhensive, dont la sœur jumelle est le monstre terrifiant de l'abandon. »

 

Et de son côté, Christian Bobin écrivait :

" Personne n'a une vie facile. Le seul fait d'être vivant nous porte immédiatement au plus difficile. Les liens que nous nouons dès la naissance, dès la première brûlure de l'âme au feu du souffle, ces liens sont immédiatement difficiles, inextricables, déchirants. La vie n'est pas chose raisonnable. On ne peut, sauf à se mentir, la disposer devant soi sur plusieurs années comme une chose calme, un dessin d'architecte. La vie n'est rien de prévisible ni d'arrangeant. Elle fond sur nous comme le fera plus tard la mort, elle est affaire de désir et le désir nous voue au déchirant et au contradictoire. Ton génie est de t'accommoder une fois pour toute de tes contradictions, de ne rien gaspiller de tes forces à réduire ce qui ne peut l'être, ton génie est d'avancer dans la déchirure, ton génie c'est de traiter avec l'amour sans intermédiaire, d'égal à égal, et tant pis pour le reste. D'ailleurs quel reste ?"
La plus que vive Christian Bobin (Babelio)

 

LECTURE

Regardez-nous danser – Le pays des autres, 2 Leïla Slimani (Folio)

Maroc / Indépendance / Colonisation / Régime dictatorial / Femme médecin   ++

Mahamoud ou la montée des eaux Antoine Wauters (Folio)

Syrie / Vieil homme /Prison / Poésie / Amour / Dictature     ++++

L’Odyssée de Pénélope Margaret Atwood (Pavillon Poche – Robert Laffont)

Mythologie revisitée / Mort des 12 servantes / Version de Pénélope +++

Love me tender Constance Debré (J’ai lu)

Relation mère-fils rompue / Homosexualité / Choix de vie extrême/ Écriture / Piscine ++++

FÉMINISME

SAMBRE

Ce que nous dit la production de la série :

« Sambre est une fiction librement inspirée de faits réels. Une affaire judiciaire hors norme sur une série de viols et d’agressions sexuelles qui se sont déroulés dans le nord de la France sur une période de trente ans. Une histoire qui raconte la lente prise de conscience de toute une société face à la question des violences sexuelles. »

Ce que nous dit Isabelle Perraud @paye_tonpinard

« C’est une série sur France 2 à voir absolument sur l’histoire vraie d’un violeur en série (54 victimes) qui a pu agir pendant 30 ans sans être inquiété, près de chez lui.

On y comprend (si on avait du mal à comprendre) le trauma des victimes après un viol, et pourquoi elles ont tant de mal à en parler. On y comprend aussi (si on avait des doutes) la lenteur de la justice et de la police et comment elles abordent avec tellement d’apriori les histoires de viols et la parole des femmes…

On y comprend aussi que, si ces histoires avancent c’est parce que ce sont des femmes qui se démènent pour les faire avancer au fil des années…

On y comprend (si on avait encore des doutes) que le violeur est un homme lambda, apprécié de tous, un bon père de famille, un bon ami, un bon collègue de travail, un bon entraîneur de foot. Jamais on ne le soupçonnera. Jamais pendant 30 ans.

Il n’y a pas 2 personnalités chez ce type d’homme. Il n’y a pas d’un côté le bon père de famille et d’un autre le violeur.

Le bon père de famille est un violeur.

Le violeur est un bon père de famille.

Il sera enfin jugé en 2022 et prendra 20 ans de prison soit 4 mois 1/2 par victime.

Autant que s’il avait violé une seule femme, mais s’il en avait violé une seule, il n’aurait certainement pas pris grand-chose… voire rien.

On comprend enfin qu’une femme violée n’a pas beaucoup de valeur aux yeux de notre justice. Et qu’on prend bien soin des agresseurs. Toujours. Ce qui leur donne ce droit de continuer et d’agir en tout impunité.

Parce que le viol est une histoire de domination masculine et patriarcale. Qu’il n’est pas question de sexualité mais uniquement un désir de détruire, broyer et écraser.

Regardez cette série. Vraiment. »

Rien à ajouter, et vraiment oui, regardez.

 

À écouter !

Quand on lui a suggéré le sujet de sa chronique, Mahaut Drama pensait nous parler des mères, m-è-r-e-s et non des maires, m-a-i-r-e-s. C'est donc en s'intéressant par erreur au sujet matriarcal plutôt qu'à celui des édiles qu'elle a bâti sa chronique.

 

ET SINON, LE BOULOT ?

 

J’ai fait de sublimes photos, qui, je l’espère, vont inspirer les professionnel.les des castings. J’ai adoré être dans le vent, lutter (un peu) contre les éléments, danser sous la pluie…

Merci @grangoprod pour cette collaboration fructueuse et joyeuse.

 

J’ai eu l’occasion de tâter au travail du clown dans un labo de l’AAFA sous le regard pétillant et la direction de la metteuse en scène Lucile ANDRÉ… une rencontre forte et inspirante. Encore un merci.

Et puis le travail de l’ombre :

La recherche de partenaires de création et de résidence pour Œdipe ta mère!

La diffusion des spectacles en tournée

La préparation du Bis de Nantes et du 8 mars !

 

Et toujours le nerf de la guerre… vous me voyez venir ? Oui ! Il vous reste un mois pile pour faire vos dons 2023 et nous rejoindre dans nos aventures artistiques et toujours 66% de votre don déductible de vos impôts jusqu’à 20% de votre revenu imposable.

 

Générique

#Barbara

@JulietteArmanet

@grangoprod

@ Les Guerrières de la Paix

@ Siri Hustvedt 

# Christian Bobin

@ Leïla Slimani

#Antoine Wauters (Folio)

# Margaret Atwood

@Constance Debré

#sambre

@ Isabelle Perraud

 @paye_tonpinard

@ Mahaut

@grangoprod

AAFA - Actrices & Acteurs de France Associés

Mosca Alias Lucilie Imperatore

 

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Livres chéris 📚📚📚

30 Septembre 2023 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #Œdipe ta mère !, #Lettre du dernier jour du mois, #Inspiratrices

La lettre du dernier jour du mois # 57 SEPTEMBRE 2023

 

« Heureusement que j’ai le livre… »

« Sans les livres ce n’est pas possible ! »

 

Certain.es construisent des piles avec. Des piles qui ponctuent la chambre, la structurent.

D’autres les classent par ordre alphabétique, et par genre. Parfois même en double rayonnage, quand la place manque. Que dire des tables de nuit occupées par les lectures à venir. Les japonais ont un mot pour désigner cette manie d’amonceler des livres non lus, « Tsundoku », à ne pas confondre avec Sudoku…

Il y a ceux dont nous prenons particulièrement soin. Ceux-là sont liés à des histoires trop importantes pour les ignorer.

Les autres sont lus, relus, annotés, cornés…Et que dire du plaisir d’en trouver dans la boîte aux lettres quand on rentre de vacances avec ce petit mot : « à ouvrir le 22 » !

La surprise encore ! De retour après 3 jours auprès de mes parents, j’en trouve 3 au pied de ma porte ! Merci à mes merveilleuses voisines.

 

Je ne résiste jamais à jeter un coup d’œil dans les boîtes à livres, pour des découvertes. La force qu’il me faut pour ne pas craquer dans des librairies, enfin de ne pas trop craquer. Car elles sont bien plus dangereuses pour moi que les pâtisseries ou les magasins de fringues…

Me souvenir aussi du manque de visites dans les librairies pendant les confinements…

Et le cauchemar ! Celui d’être parfois surprise par une sensation étrange, presque un malaise, et découvrir dans un appartement ou une maison inconnue la cause de ce malaise… Les livres sont absents ! Et avoir envie de fuir ce lieu.

Et le rêve permanent de se plonger avec curiosité dans une bibliothèque inconnue, ou de retrouver avec gourmandise celle de grande amie…

PS : Et si vous souhaitez en accueillir de nouveaux dans votre bibliothèque ; suivez ce lien ...

***********

 
RENDONS À CLÉOPÂTRE CE QUI EST À …CLÉOPÂTRE ! 

Dans cette lettre j’évite de vous faire des références à Facebook, et pourtant là, voilà :

 

« Sur ces deux photos, c'est la même femme, les mêmes traits, le même visage, mais pas le même regard, ni la même expression car 20 ans ont passé et après de nombreuses épreuves, je suis toujours là, encore debout malgré tout. Je suis émue en voyant ces photos de moi, à gauche j'avais 21 ans et 41 ans sur la photo de droite.

Retirer un voile, c'est un geste simple, qui parait facile, cela peut se faire rapidement, mais ce n'est pas si simple, le plus difficile et le plus long, c'est de comprendre pourquoi cette décision est la meilleure pour une femme qui a vécu longtemps dans la soumission.

 

A 21 ans, j'étais encore jeune, le monde extérieur me faisait peur. Je me cherchais, je ne trouvais pas ma place ni dans la société ni au sein de ma propre famille. Aujourd'hui, je suis bien dans mon époque, je n'ai plus rien à prouver aux autres et ne ressens plus le besoin de me soumettre pour plaire et être aimée, car les épreuves m'ont fait grandir, j'ai appris à me connaitre et à présent, je sais qui je suis et de quoi je suis capable, je ne cherche pas à ressembler à une autre, mais simplement à moi-même : une femme LIBRE !

Retirer son voile, n'est pas un geste de rébellion mais un geste de libération ! »

Henda Ayari


 

INSPIRATIONS

Rencontre avec Corinne Masiero, parce que oui elle m’inspire, même dans le Capitaine Marleau (bon, il faut que je sois très déprimée…)

La chercheuse grenobloise Sandra Lavorel décroche la médaille d'or 2023 du CNRS

 

Alors ça c’est de la bombe pour moi ! Je vous le rappelle au cas où...  je suis en train t’écrire Œdipe ta mère ! et que la sororité est ma jument de bataille.  Alors quand je tombe sur cet article je n’ai qu’une envie : filer à la librairie !
Entretien : Silvia Lippi et Patrice Maniglier : « Il y a dans #MeToo une énergie folle et inconsciente, c’est la sororité »

« De cette sororité, vous dites qu’une autre psychanalyse est possible, qui ne serait plus hantée par un inconscient hétéro-patriarcal.

LECTURE

Nos rendez-vous Eliette Abécassis (Grasset)

Elle et il se manquent pendant 3 ans…c’est long !

Petit manuel philosophique à l’intention des grands émotifs Haria Gaspari (puf)

De la philo appliquée au quotidien / Défauts / Balade du chien / Nombril de la philosophe … Merci Isabelle +++

Les Bourgeois Alice Ferney (Babel)

Famille de 10 enfants / Traversée du siècle / Guerres (toutes !) / Merci Isabelle (bis !) +++

 

FÉMINISME

Sept ans d’écart entre le vrai couple Tapie, le triple entre le couple d’actrice-acteur qui les représentent dans la série ! Pourquoi ?!?

 

Interview d’Agnès Buzyn. Dans son « Journal » qui paraît ce mercredi, l’ex-ministre de la Santé tire un bilan documenté des six premiers mois de la crise sanitaire, de son passage au gouvernement à son retour à la société civile.

Extraits :

 

Rebellion - Bronze - LUO LI RONG

Rebellion - Bronze - LUO LI RONG

ET SINON, LE BOULOT ?

 

 

Quand la barmaid en a marre des clients relous.

Générique

@HendaAyari

@CorinneMasiero

#SandraLavorel

# SilviaLippi

#Patrice Maniglier

#LuoLiRong

#ElietteAbécassis

#HariaGaspari

#AliceFerney

#Agnès Buzyn

#Alzheimer

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Merci camarade Goethe… 🌞🌞🌞

30 Juin 2023 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #DIFFUSION, #Lettre du dernier jour du mois, #Collages, #Œdipe ta mère !

Je suis toujours intriguée et fascinée par les personnes qui créent des textes, des tableaux, des chansons, comme ça, juste parce qu’il le fallait. Non pas pour gagner de l’argent ou pour en faire un métier. Juste parce qu’il le fallait. Une sorte de désir impérieux.


Me revient le film sur Séraphine de Senlis, interprétée par l’immense Yolande Moreau
Je pense bien évidemment aussi à Joseph Ferdinand Cheval
Sur mon chemin, je croise parfois de ces énergumènes magnifiques. Je leur dis mon admiration et mon incompréhension.
Comment font-elles, comment font-ils ?
 
Et moi, je suis bien plus limitée…
J’ai besoin d’objectifs, de buts, de projections ! Cette lettre du dernier jour du mois est le bon exemple : parce que je sais notre rendez-vous, j’écris et je partage mes cheminements. S’il n’y avait pas ce rendez-vous, peut-être que je ne dirais rien. Va savoir…
 
J’ai décidé de faire une lecture publique d’un nouveau projet.
Et là encore, c’est parce que je connais la date prise pour cette lecture devant des profesionnels.les que les images apparaissent, que les sons émergent. Sentiment étrange où d’un côté ça me booste et de l’autre j’ai besoin de tenir à distance cette nouvelle matière. Comme si elle n’était pas encore assez rêvée…

 

Et toutes ces questions qui m’assaillent alors :
Quelle est la distance à prendre et celle à franchir ?
Est-ce du courage de rester à distance du travail à faire pour mieux accomplir ?
Et enfin, oser plonger ?

C’est avec ces espaces que j’arrive à me mouvoir. Comme une nage en mer avec ses courants, ses écarts de températures et ses vagues imprévisibles.

Depuis que je vous ai parlé, une phrase m’accompagne, trouvée je ne sais plus où  :
« Nos désirs sont les pressentiments des possibles qui sont en nous ».
C’est le camarade Goethe qui aurait écrit ça.
Je m’accroche à cette citation comme à une bouée…
Elle est là, écrite de ma main, sur ma table de travail.
Quand l’espace se trouble, je la cherche, je la lis comme un mantra.

Merci camarade Goethe !
 

Merci camarade Goethe… 🌞🌞🌞

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RENDONS À CLÉOPÂTRE CE QUI EST À …CLÉOPÂTRE ! 

Les araignées de Louise Bourgeois me tournent autour et c’est tant mieux !
"La mémoire ne vaut rien si on la sollicite, il faut attendre qu'elle nous assaille"
Louise Bourgeois a dit !
La plasticienne a cassé les conventions et inventé de nouvelles formes. Elle a taillé le bois, empilés des galets, fabriqué des cages. Elle a cousu, coupé, brodé, travaillé le marbre, pour créer des œuvres toujours organiques et viscérales. Femme aussi forte que sensible, Louise Bourgeois est dans le cœur de tout amateur d’art révolutionnaire.

L’article n’est pas bien écrit…dommage, Brigitte Fontaine, mérite tellement mieux ! Mais j’adore tellement Brigitte…
 "Entre la mort et moi, un barrage : l'écriture"

 

INSPIRATIONS
Regard magnétique et classe singulière, Charlotte Rampling traverse le cinéma depuis près de soixante ans. Au fil d’un retour sur les films qui ont jalonné sa vie, un bel autoportrait en clair-obscur de la comédienne. "Chez les Rampling, le coeur est un coffre."

“Militer c’est affirmer que la vie a un sens” disait-elle. Des avortements qu’elle pratique dans son appartement montreuillois à son engagement pour une vieillesse autonome et solidaire, Thérèse Clerc a lutté et bâti des Maisons comme des utopies.

 


LECTURE 
Le pays des autres Leïla Slimani (Folio)
Maroc / Indépendance / Alsace / Couple mixte / Enfants / Ferme ++++++
Normal People Sally Rooney (Points)
Jeunes gens / Difficultés pour se comprendre / Irlande / Différence de classe sociale +
Moderato Cantabile Margueritte Duras (Minuit double)
Une femme meurt / Bourgeoise / Mère fils / Vin/ Rencontre homme dans un café / Vide/ Je suis de marbre/ J’ai tellement aimé Duras….
Nos pères, nos frères, nos amis Mathieu Palais (Les Arènes)
Hommes violents / Groupes de paroles / Tout se joue dans l’enfance (évidemment) ++
Liv Maria Julia Kerninon (L’Iconoclaste)
2ème lecture / Toujours aussi bien / Femme sauvage / Amour prof d’été / Vivre le secret et partir ++++++
Mangées Catherine Simon (Sabine Wespieser Éditeur)
Une histoire des mères Lyonnaises / Cuisine / Recette / Enquête +++
De pierre et d’os Bérangère Cornut (le Tripode)
Inuits / Banquise / Chamanes / Chasses / Famine / Vision/ Communauté / Femmes mères ++++++

FÉMINISME

À l’occasion de la visite de Gérard Darmanin à Nice, les libraires niçoises Anouk Aubert et Maud Pouyé avaient exhibé plusieurs collages féministes en vitrine tels que « Qui sème l’impunité récolte la colère », « Victimes, on vous croit. Violeurs, on vous voit ». Ou encore « Sophie, on te croit », en référence à Sophie Patterson-Spatzqui accuse depuis 2017 Gérald Darmanin de viol et s'est pourvue en cassation en janvier dans cette affaire. Mais le ministre n’avait rien vu de cela : la police avait tout recouvert d’un drap… et les libraires ont saisi la justice.

Et joie, elles ont gagné !!! Mais quand même, c’est beaucoup de tracas pour simplement avoir affiché des messages féministes, non ?
 
Le portrait intime de trois cascadeuses confirmées ou en devenir, qui questionnent la représentation de la violence sexiste sur les écrans. 
 

ET SINON, LE BOULOT ?
 
Une semaine à Avignon pour présenter les spectacles en tournée :
Alzeimère & Fils, Politichien et Comment Virginie D. a sauvé ma vie.

Une semaine pour prendre des contacts afin d’organiser des représentations de ces créations (si vous avez des pistes, vous avez mon mail…)
 
Et le 12 ou le 13 au « Forum Pro »...
une lecture de la prochaine création Œdipe ta mère !
 
D’ailleurs, je vous laisse, j’ai encore quelques détails à régler…
 
Bel été à vous.
Et surtout ne soyez pas sages !

Générique

Gena Rowlands
Goethe
Séraphine de Senlis
Yolande Moreau
Joseph Ferdinand Cheval
Louise Bourgeois
Brigitte Fontaine
Charlotte Rampling
Thérèse Clerc
Leïla Slimani
Sally Rooney
Margueritte Duras
Mathieu Palais
Julia Kerninon
Catherine Simon
Bérangère Cornut
Anouk Aubert
Maud Pouyé
Sophie Patterson-Spatz

Merci camarade Goethe… 🌞🌞🌞
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