Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
CORINNE MERLE

oedipe ta mere !

La disparition du mépris ou comment retrouver la bonne glisse ❄️❄️❄️

31 Janvier 2024 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #DIFFUSION, #Lettre du dernier jour du mois, #Comment Virginie D. a sauvé ma vie...., #Œdipe ta mère !

 

 

Après un long déjeuné bien trop arrosé je me suis méprisée. Pourquoi ? Parce que trop, vraiment trop arrosé le déjeuné et je n’ai pu que mépriser l’état dans lequel ça m’a mis… Vraiment méprisée.
Aujourd’hui après la nomination des ministres à la culture et aux droits des femmes je me sens méprisée. Vraiment méprisée.
Ces premiers vendredis de janvier sont décidément douloureux.

Mépris intérieur, mépris extérieur… Quel est le plus difficile à faire disparaître ?
Aujourd’hui je me sens démunie, à sec.
J’ai envie de m’enfuir, de changer de vie, de tout quitter. Je doute de ma résistance. Comment m’engager encore sur le chemin si difficile, si douloureux de la création ? Comment m’accrocher encore et encore à mes rêves ? Comment continuer à me battre sans un minimum de soutien extérieur ? Sans une once de reconnaissance pour ce que je fais ?

J’écris en me disant que je vais voir ailleurs ce qui se passe.
Je me casse. Je rallumerai ma bougie plus tard.
Il faut que je lâche le manche sinon la lame va se retourner contre moi.
Parce que là, aujourd’hui, à l’instant, si je m’écoutais, je plaquerais tout pour aller planter des choux. Ou des carottes et des navets. Encore que les chemins de l’agriculture me semblent soudainement sans grand avenir serein…
 
Et puis, avec mes camarades Luc et François Jenny, nous sommes allés aux BIS de Nantes et… j’ai repris de l’énergie !

Et maintenant je suis partie à la montagne, et là, je vous écris en regardant les télésièges monter et descendre, les petits skieurs doudounés en chasse neige derrière leur monitrice.
Je me remets sur les planches et me vide la tête entourée de belles et fières montagnes. Enfin, vider la tête c’est vite dit. Ça ne se fait pas en claquant des doigts entre deux descentes sur la poudreuse. La première nuit, j’ai rêvé que je ne savais plus jouer la comédie et deux metteurs en scène avec qui j’ai travaillé (Pierre Pirol et François Jenny) me le disaient très clairement : l’horreur absolue !
Mais c’est passé, dès le lendemain les planches me portaient et je filais dans le vent.
De planches en planches comptez sur moi pour faire glisser les mépris dans les abîmes !


 

***********

 

RENDONS À CLÉOPÂTRE CE QUI EST À …CLÉOPÂTRE ! 

La disparition du mépris ou comment retrouver la bonne glisse ❄️❄️❄️

INSPIRATION

Umberto Eco, qui possédait 50 000 livres, avait ceci à dire à propos des bibliothèques à domicile :

« Il est fou de penser que vous devez lire tous les livres que vous achetez, car il est fou de critiquer ceux qui achètent plus de livres qu'ils ne pourront jamais lire. Ce serait comme dire que vous devriez utiliser tous les couverts, verres, tournevis ou perceuses que vous avez achetés avant d'en acheter de nouveaux.

Il y a des choses dans la vie dont nous devons toujours avoir beaucoup de fournitures, même si nous n'utiliserons qu'une petite partie.

Si, par exemple, nous considérons les livres comme des médicaments, nous comprenons qu'il est bon d'en avoir beaucoup à la maison plutôt que quelques-uns : quand vous voulez vous sentir mieux, alors vous allez dans « l'armoire à pharmacie » et choisissez un livre. Pas un hasard, mais le bon livre pour ce moment. C'est pourquoi vous devriez toujours avoir un choix nutritionnel !

Ceux qui n'achètent qu'un seul livre, ne lisent que celui-ci et ensuite s'en débarrassent, ils appliquent simplement la mentalité du consommateur aux livres, c'est-à-dire qu'ils les considèrent comme un produit de consommation. Ceux qui aiment les livres savent qu'un livre est tout sauf une marchandise. »

LECTURE

Une soif de livres et de libertés Janet Skeslien Charles (Le livre de Poche)

Guerre 39-45/Bibliothèque américaine Paris / USA années 80

Mon mari Maud Ventura (Poche)

Femme exclusive et amoureuse / Perversion / Tout analyser et projeter. ++++

La patience des traces Jeanne Benameur (Acte Sud)

Psychanalyste / Bol cassé / Bretagne / Amour jeunesse / Deuil jeunesse / Japon / Tissu / Eaux +++

 

 

FÉMINISME : RETOUR AUX FONDAMENTAUX

La disparition du mépris ou comment retrouver la bonne glisse ❄️❄️❄️

Régulation des contenus par les plateformes

Sournoisement inoculées, ces discriminations vont ensuite être consolidées par les réseaux sociaux et la sphère numérique, « véritable caisse de résonance des stéréotypes de genre », selon le HCE, qui a passé au crible les 100 contenus les plus vus des principales plateformes. Bilan : sur Instagram, 68 % diffusent ces stéréotypes, et jusqu’à 88 % sur YouTube.

Plus étonnant, l’assignation à des rôles genrés est déjà présente dès les contenus jeunesse de la plateforme vidéo : non seulement les adultes féminines ont rarement le rôle principal (dans seulement 53 % des cas, contre 84 % pour les hommes), mais en plus, elles sont largement mises en scène en tant que figure maternelle. Bien sûr, les activités sont aussi solidement ségréguées : papa « chasse les voleurs » et « part en voyage d’affaires », tandis que les personnages féminins, eux, déclament des niaiseries surannées comme : « Je veux être jolie comme une princesse. » 

 

ET SINON, LE BOULOT ?

Comme je vous le disais plus haut, les BIS de Nantes nous ont remplies d’énergie. Il faut dire que notre stand était très chouette. Un grand et vif merci pour le travail et la créativité de Barbara Wagner (qui fabrique nos documents de présentations et presque tous nos visuels). Nous avons fait de belles rencontres, nous espérons qu’elles seront fructueuses. À suivre donc…

Luc et François Jenny en plein travail

Luc et François Jenny en plein travail

Générique

@Pierre Pirol

@François Jenny

#Umberto Eco

#Janet Skeslien Charles

#Maud Ventura

#Jeanne Benameur

@Luc Jenny

#Bis

#BisdeNantes

Lire la suite

Comme sur un nuage 💃💃💃

30 Novembre 2023 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #Corinne Merle, #Inspiratrices, #Lettre du dernier jour du mois, #Livre, #Œdipe ta mère !, #DIFFUSION

 

La lettre du dernier jour du mois # 59 (59… comme moi !)

 

Mettons tout de suite de côté les horreurs des guerres, de l’écologie, de la politique et du jeudi noir… Non pas que j’y sois insensible, ce serait plutôt l’excès inverse, mais ces horreurs actuelles et celles qui nous menacent dans le futur me font aujourd’hui l’effet d’un assommoir. Alors ? Parlons de novembre. Mon novembre. Parce qu’après tout c’est ma newsletter non ?

Nombreuses de mes connaissances se plaignent de la pluie, du froid, du manque de lumière. C’est de saison. Pour ma part, même pas mal ! J’ai traversé ce mois de novembre avec joie.

J’ai un aveu à vous faire :  depuis quelque temps j’étais comme coincée. Pas qu’un peu. Le genre de coincée de partout ou presque. Je sentais bien que cela ne circulait pas normalement. J’étais comme empêchée.

De façon très concrète ma hanche gauche bloquait. J’ai fait appel à un chirurgien qui a réglé le problème avec ses outils (je vous passe les détails) et 8 mois après je perçois combien ce blocage physique s’était déposé insidieusement dans mon mental. Et malgré mes outils à moi (qui n’ont rien à voir avec ceux du chirurgien), yoga, écriture, lecture, les lettres et nos échanges, la bonne nourriture, ma sœur et mes ami.es précieus.es, malgré tout cela, une matière s’est formée. D’abord diffuse et fluide, elle s’est infiltrée puis déposée. Cette étrange matière a fait son nid et a durci. Puis, tel un prédateur sournois, elle a tenté de se faire oublier.

Mais elle n’a pas résisté à mes chères routines, ni à nous.

Et là, en novembre, me viennent les paroles de la longue Dame brune, qui a tellement bien chanté ce mois de novembre :

« Ça ne prévient pas, ça arrive
Ça vient de loin
Ça s'est promené de rive en rive
Le rire en coin
Et puis un matin, au réveil
C'est presque rien
Mais c'est là, ça vous émerveille
 
Au creux des reins »

Bon, pour ma part, c’est plutôt au creux de la hanche…

Alors, depuis quelques semaines, je dis oui à tout, et à nouveau la vie circule et je découvre ses cadeaux.

Et vive le disco ! (surtout le dernier jour)

Portez-vous bien.

Merci pour vos mots si précieux.

***********

 
FEMMAGE

Les Guerrières de la Paix est un mouvement constitué de femmes musulmanes et juives, unies pour la paix. Hanna Assouline, présidente du mouvement, appelle à notre humanité collective.

 

INSPIRATIONS

J’ai très envie de lire le nouvel recueil d'essais de Siri Hustvedt Mères, pères et autres

 « Je veux souligner à quel point les clichés sur les “bonnes” et les “mauvaises ” mères aveuglent les gens »

De quoi nourrir mon Œdipe !

Extrait de l’interview

« La misogynie est l'un des fils rouges de ce recueil. Pourriez-vous parler de ses origines historiques ?
La misogynie occidentale trouve ses racines dans la Grèce antique, un monde dans lequel les femmes n'avaient aucun droit. Comme l'explique Jean-Pierre Vernant dans Mythe et pensée chez les Grecs, les Grecs n'ont jamais renoncé au fantasme d'une naissance masculine : Athéna grandit dans la tête de Zeus et Platon a beaucoup utilisé l'image du philosophe « gros » d'idées. Je soutiens que ce fantasme perdure dans la culture contemporaine, dans les arts comme dans les sciences, et qu'il sert à nier une vérité simple : chacun d'entre nous a été en gestation dans un corps féminin, naît d'un corps féminin et est totalement dépendant de ce corps ou d'un autre après sa naissance s'il veut survivre. Les habitudes mentales sont souvent inconscientes, elles sont issues d'une longue histoire qui précède le penseur de plusieurs centaines d'années et influencent les comportements. Le masculin est associé à l'activité intellectuelle, à l'autorité et à l'égoïsme. Le féminin au corporel, au sacrifice de soi, au soin, à l'obéissance et au besoin d'instruction. Les hommes pensent. Les femmes aiment. La femme qui revendique son intelligence, son autorité et son indépendance fait violence à la « nature » et doit être punie. Peu importe qu'une femme soit mère ou non, elle reste hantée par la figure maternelle perpétuelle, douce et toujours compréhensive, dont la sœur jumelle est le monstre terrifiant de l'abandon. »

 

Et de son côté, Christian Bobin écrivait :

" Personne n'a une vie facile. Le seul fait d'être vivant nous porte immédiatement au plus difficile. Les liens que nous nouons dès la naissance, dès la première brûlure de l'âme au feu du souffle, ces liens sont immédiatement difficiles, inextricables, déchirants. La vie n'est pas chose raisonnable. On ne peut, sauf à se mentir, la disposer devant soi sur plusieurs années comme une chose calme, un dessin d'architecte. La vie n'est rien de prévisible ni d'arrangeant. Elle fond sur nous comme le fera plus tard la mort, elle est affaire de désir et le désir nous voue au déchirant et au contradictoire. Ton génie est de t'accommoder une fois pour toute de tes contradictions, de ne rien gaspiller de tes forces à réduire ce qui ne peut l'être, ton génie est d'avancer dans la déchirure, ton génie c'est de traiter avec l'amour sans intermédiaire, d'égal à égal, et tant pis pour le reste. D'ailleurs quel reste ?"
La plus que vive Christian Bobin (Babelio)

 

LECTURE

Regardez-nous danser – Le pays des autres, 2 Leïla Slimani (Folio)

Maroc / Indépendance / Colonisation / Régime dictatorial / Femme médecin   ++

Mahamoud ou la montée des eaux Antoine Wauters (Folio)

Syrie / Vieil homme /Prison / Poésie / Amour / Dictature     ++++

L’Odyssée de Pénélope Margaret Atwood (Pavillon Poche – Robert Laffont)

Mythologie revisitée / Mort des 12 servantes / Version de Pénélope +++

Love me tender Constance Debré (J’ai lu)

Relation mère-fils rompue / Homosexualité / Choix de vie extrême/ Écriture / Piscine ++++

FÉMINISME

SAMBRE

Ce que nous dit la production de la série :

« Sambre est une fiction librement inspirée de faits réels. Une affaire judiciaire hors norme sur une série de viols et d’agressions sexuelles qui se sont déroulés dans le nord de la France sur une période de trente ans. Une histoire qui raconte la lente prise de conscience de toute une société face à la question des violences sexuelles. »

Ce que nous dit Isabelle Perraud @paye_tonpinard

« C’est une série sur France 2 à voir absolument sur l’histoire vraie d’un violeur en série (54 victimes) qui a pu agir pendant 30 ans sans être inquiété, près de chez lui.

On y comprend (si on avait du mal à comprendre) le trauma des victimes après un viol, et pourquoi elles ont tant de mal à en parler. On y comprend aussi (si on avait des doutes) la lenteur de la justice et de la police et comment elles abordent avec tellement d’apriori les histoires de viols et la parole des femmes…

On y comprend aussi que, si ces histoires avancent c’est parce que ce sont des femmes qui se démènent pour les faire avancer au fil des années…

On y comprend (si on avait encore des doutes) que le violeur est un homme lambda, apprécié de tous, un bon père de famille, un bon ami, un bon collègue de travail, un bon entraîneur de foot. Jamais on ne le soupçonnera. Jamais pendant 30 ans.

Il n’y a pas 2 personnalités chez ce type d’homme. Il n’y a pas d’un côté le bon père de famille et d’un autre le violeur.

Le bon père de famille est un violeur.

Le violeur est un bon père de famille.

Il sera enfin jugé en 2022 et prendra 20 ans de prison soit 4 mois 1/2 par victime.

Autant que s’il avait violé une seule femme, mais s’il en avait violé une seule, il n’aurait certainement pas pris grand-chose… voire rien.

On comprend enfin qu’une femme violée n’a pas beaucoup de valeur aux yeux de notre justice. Et qu’on prend bien soin des agresseurs. Toujours. Ce qui leur donne ce droit de continuer et d’agir en tout impunité.

Parce que le viol est une histoire de domination masculine et patriarcale. Qu’il n’est pas question de sexualité mais uniquement un désir de détruire, broyer et écraser.

Regardez cette série. Vraiment. »

Rien à ajouter, et vraiment oui, regardez.

 

À écouter !

Quand on lui a suggéré le sujet de sa chronique, Mahaut Drama pensait nous parler des mères, m-è-r-e-s et non des maires, m-a-i-r-e-s. C'est donc en s'intéressant par erreur au sujet matriarcal plutôt qu'à celui des édiles qu'elle a bâti sa chronique.

 

ET SINON, LE BOULOT ?

 

J’ai fait de sublimes photos, qui, je l’espère, vont inspirer les professionnel.les des castings. J’ai adoré être dans le vent, lutter (un peu) contre les éléments, danser sous la pluie…

Merci @grangoprod pour cette collaboration fructueuse et joyeuse.

 

J’ai eu l’occasion de tâter au travail du clown dans un labo de l’AAFA sous le regard pétillant et la direction de la metteuse en scène Lucile ANDRÉ… une rencontre forte et inspirante. Encore un merci.

Et puis le travail de l’ombre :

La recherche de partenaires de création et de résidence pour Œdipe ta mère!

La diffusion des spectacles en tournée

La préparation du Bis de Nantes et du 8 mars !

 

Et toujours le nerf de la guerre… vous me voyez venir ? Oui ! Il vous reste un mois pile pour faire vos dons 2023 et nous rejoindre dans nos aventures artistiques et toujours 66% de votre don déductible de vos impôts jusqu’à 20% de votre revenu imposable.

 

Générique

#Barbara

@JulietteArmanet

@grangoprod

@ Les Guerrières de la Paix

@ Siri Hustvedt 

# Christian Bobin

@ Leïla Slimani

#Antoine Wauters (Folio)

# Margaret Atwood

@Constance Debré

#sambre

@ Isabelle Perraud

 @paye_tonpinard

@ Mahaut

@grangoprod

AAFA - Actrices & Acteurs de France Associés

Mosca Alias Lucilie Imperatore

 

Lire la suite

Livres chéris 📚📚📚

30 Septembre 2023 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #Œdipe ta mère !, #Lettre du dernier jour du mois, #Inspiratrices

La lettre du dernier jour du mois # 57 SEPTEMBRE 2023

 

« Heureusement que j’ai le livre… »

« Sans les livres ce n’est pas possible ! »

 

Certain.es construisent des piles avec. Des piles qui ponctuent la chambre, la structurent.

D’autres les classent par ordre alphabétique, et par genre. Parfois même en double rayonnage, quand la place manque. Que dire des tables de nuit occupées par les lectures à venir. Les japonais ont un mot pour désigner cette manie d’amonceler des livres non lus, « Tsundoku », à ne pas confondre avec Sudoku…

Il y a ceux dont nous prenons particulièrement soin. Ceux-là sont liés à des histoires trop importantes pour les ignorer.

Les autres sont lus, relus, annotés, cornés…Et que dire du plaisir d’en trouver dans la boîte aux lettres quand on rentre de vacances avec ce petit mot : « à ouvrir le 22 » !

La surprise encore ! De retour après 3 jours auprès de mes parents, j’en trouve 3 au pied de ma porte ! Merci à mes merveilleuses voisines.

 

Je ne résiste jamais à jeter un coup d’œil dans les boîtes à livres, pour des découvertes. La force qu’il me faut pour ne pas craquer dans des librairies, enfin de ne pas trop craquer. Car elles sont bien plus dangereuses pour moi que les pâtisseries ou les magasins de fringues…

Me souvenir aussi du manque de visites dans les librairies pendant les confinements…

Et le cauchemar ! Celui d’être parfois surprise par une sensation étrange, presque un malaise, et découvrir dans un appartement ou une maison inconnue la cause de ce malaise… Les livres sont absents ! Et avoir envie de fuir ce lieu.

Et le rêve permanent de se plonger avec curiosité dans une bibliothèque inconnue, ou de retrouver avec gourmandise celle de grande amie…

PS : Et si vous souhaitez en accueillir de nouveaux dans votre bibliothèque ; suivez ce lien ...

***********

 
RENDONS À CLÉOPÂTRE CE QUI EST À …CLÉOPÂTRE ! 

Dans cette lettre j’évite de vous faire des références à Facebook, et pourtant là, voilà :

 

« Sur ces deux photos, c'est la même femme, les mêmes traits, le même visage, mais pas le même regard, ni la même expression car 20 ans ont passé et après de nombreuses épreuves, je suis toujours là, encore debout malgré tout. Je suis émue en voyant ces photos de moi, à gauche j'avais 21 ans et 41 ans sur la photo de droite.

Retirer un voile, c'est un geste simple, qui parait facile, cela peut se faire rapidement, mais ce n'est pas si simple, le plus difficile et le plus long, c'est de comprendre pourquoi cette décision est la meilleure pour une femme qui a vécu longtemps dans la soumission.

 

A 21 ans, j'étais encore jeune, le monde extérieur me faisait peur. Je me cherchais, je ne trouvais pas ma place ni dans la société ni au sein de ma propre famille. Aujourd'hui, je suis bien dans mon époque, je n'ai plus rien à prouver aux autres et ne ressens plus le besoin de me soumettre pour plaire et être aimée, car les épreuves m'ont fait grandir, j'ai appris à me connaitre et à présent, je sais qui je suis et de quoi je suis capable, je ne cherche pas à ressembler à une autre, mais simplement à moi-même : une femme LIBRE !

Retirer son voile, n'est pas un geste de rébellion mais un geste de libération ! »

Henda Ayari


 

INSPIRATIONS

Rencontre avec Corinne Masiero, parce que oui elle m’inspire, même dans le Capitaine Marleau (bon, il faut que je sois très déprimée…)

La chercheuse grenobloise Sandra Lavorel décroche la médaille d'or 2023 du CNRS

 

Alors ça c’est de la bombe pour moi ! Je vous le rappelle au cas où...  je suis en train t’écrire Œdipe ta mère ! et que la sororité est ma jument de bataille.  Alors quand je tombe sur cet article je n’ai qu’une envie : filer à la librairie !
Entretien : Silvia Lippi et Patrice Maniglier : « Il y a dans #MeToo une énergie folle et inconsciente, c’est la sororité »

« De cette sororité, vous dites qu’une autre psychanalyse est possible, qui ne serait plus hantée par un inconscient hétéro-patriarcal.

LECTURE

Nos rendez-vous Eliette Abécassis (Grasset)

Elle et il se manquent pendant 3 ans…c’est long !

Petit manuel philosophique à l’intention des grands émotifs Haria Gaspari (puf)

De la philo appliquée au quotidien / Défauts / Balade du chien / Nombril de la philosophe … Merci Isabelle +++

Les Bourgeois Alice Ferney (Babel)

Famille de 10 enfants / Traversée du siècle / Guerres (toutes !) / Merci Isabelle (bis !) +++

 

FÉMINISME

Sept ans d’écart entre le vrai couple Tapie, le triple entre le couple d’actrice-acteur qui les représentent dans la série ! Pourquoi ?!?

 

Interview d’Agnès Buzyn. Dans son « Journal » qui paraît ce mercredi, l’ex-ministre de la Santé tire un bilan documenté des six premiers mois de la crise sanitaire, de son passage au gouvernement à son retour à la société civile.

Extraits :

 

Rebellion - Bronze - LUO LI RONG

Rebellion - Bronze - LUO LI RONG

ET SINON, LE BOULOT ?

 

 

Quand la barmaid en a marre des clients relous.

Générique

@HendaAyari

@CorinneMasiero

#SandraLavorel

# SilviaLippi

#Patrice Maniglier

#LuoLiRong

#ElietteAbécassis

#HariaGaspari

#AliceFerney

#Agnès Buzyn

#Alzheimer

Lire la suite

Merci camarade Goethe… 🌞🌞🌞

30 Juin 2023 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #DIFFUSION, #Lettre du dernier jour du mois, #Collages, #Œdipe ta mère !

Je suis toujours intriguée et fascinée par les personnes qui créent des textes, des tableaux, des chansons, comme ça, juste parce qu’il le fallait. Non pas pour gagner de l’argent ou pour en faire un métier. Juste parce qu’il le fallait. Une sorte de désir impérieux.


Me revient le film sur Séraphine de Senlis, interprétée par l’immense Yolande Moreau
Je pense bien évidemment aussi à Joseph Ferdinand Cheval
Sur mon chemin, je croise parfois de ces énergumènes magnifiques. Je leur dis mon admiration et mon incompréhension.
Comment font-elles, comment font-ils ?
 
Et moi, je suis bien plus limitée…
J’ai besoin d’objectifs, de buts, de projections ! Cette lettre du dernier jour du mois est le bon exemple : parce que je sais notre rendez-vous, j’écris et je partage mes cheminements. S’il n’y avait pas ce rendez-vous, peut-être que je ne dirais rien. Va savoir…
 
J’ai décidé de faire une lecture publique d’un nouveau projet.
Et là encore, c’est parce que je connais la date prise pour cette lecture devant des profesionnels.les que les images apparaissent, que les sons émergent. Sentiment étrange où d’un côté ça me booste et de l’autre j’ai besoin de tenir à distance cette nouvelle matière. Comme si elle n’était pas encore assez rêvée…

 

Et toutes ces questions qui m’assaillent alors :
Quelle est la distance à prendre et celle à franchir ?
Est-ce du courage de rester à distance du travail à faire pour mieux accomplir ?
Et enfin, oser plonger ?

C’est avec ces espaces que j’arrive à me mouvoir. Comme une nage en mer avec ses courants, ses écarts de températures et ses vagues imprévisibles.

Depuis que je vous ai parlé, une phrase m’accompagne, trouvée je ne sais plus où  :
« Nos désirs sont les pressentiments des possibles qui sont en nous ».
C’est le camarade Goethe qui aurait écrit ça.
Je m’accroche à cette citation comme à une bouée…
Elle est là, écrite de ma main, sur ma table de travail.
Quand l’espace se trouble, je la cherche, je la lis comme un mantra.

Merci camarade Goethe !
 

Merci camarade Goethe… 🌞🌞🌞

***********

 
RENDONS À CLÉOPÂTRE CE QUI EST À …CLÉOPÂTRE ! 

Les araignées de Louise Bourgeois me tournent autour et c’est tant mieux !
"La mémoire ne vaut rien si on la sollicite, il faut attendre qu'elle nous assaille"
Louise Bourgeois a dit !
La plasticienne a cassé les conventions et inventé de nouvelles formes. Elle a taillé le bois, empilés des galets, fabriqué des cages. Elle a cousu, coupé, brodé, travaillé le marbre, pour créer des œuvres toujours organiques et viscérales. Femme aussi forte que sensible, Louise Bourgeois est dans le cœur de tout amateur d’art révolutionnaire.

L’article n’est pas bien écrit…dommage, Brigitte Fontaine, mérite tellement mieux ! Mais j’adore tellement Brigitte…
 "Entre la mort et moi, un barrage : l'écriture"

 

INSPIRATIONS
Regard magnétique et classe singulière, Charlotte Rampling traverse le cinéma depuis près de soixante ans. Au fil d’un retour sur les films qui ont jalonné sa vie, un bel autoportrait en clair-obscur de la comédienne. "Chez les Rampling, le coeur est un coffre."

“Militer c’est affirmer que la vie a un sens” disait-elle. Des avortements qu’elle pratique dans son appartement montreuillois à son engagement pour une vieillesse autonome et solidaire, Thérèse Clerc a lutté et bâti des Maisons comme des utopies.

 


LECTURE 
Le pays des autres Leïla Slimani (Folio)
Maroc / Indépendance / Alsace / Couple mixte / Enfants / Ferme ++++++
Normal People Sally Rooney (Points)
Jeunes gens / Difficultés pour se comprendre / Irlande / Différence de classe sociale +
Moderato Cantabile Margueritte Duras (Minuit double)
Une femme meurt / Bourgeoise / Mère fils / Vin/ Rencontre homme dans un café / Vide/ Je suis de marbre/ J’ai tellement aimé Duras….
Nos pères, nos frères, nos amis Mathieu Palais (Les Arènes)
Hommes violents / Groupes de paroles / Tout se joue dans l’enfance (évidemment) ++
Liv Maria Julia Kerninon (L’Iconoclaste)
2ème lecture / Toujours aussi bien / Femme sauvage / Amour prof d’été / Vivre le secret et partir ++++++
Mangées Catherine Simon (Sabine Wespieser Éditeur)
Une histoire des mères Lyonnaises / Cuisine / Recette / Enquête +++
De pierre et d’os Bérangère Cornut (le Tripode)
Inuits / Banquise / Chamanes / Chasses / Famine / Vision/ Communauté / Femmes mères ++++++

FÉMINISME

À l’occasion de la visite de Gérard Darmanin à Nice, les libraires niçoises Anouk Aubert et Maud Pouyé avaient exhibé plusieurs collages féministes en vitrine tels que « Qui sème l’impunité récolte la colère », « Victimes, on vous croit. Violeurs, on vous voit ». Ou encore « Sophie, on te croit », en référence à Sophie Patterson-Spatzqui accuse depuis 2017 Gérald Darmanin de viol et s'est pourvue en cassation en janvier dans cette affaire. Mais le ministre n’avait rien vu de cela : la police avait tout recouvert d’un drap… et les libraires ont saisi la justice.

Et joie, elles ont gagné !!! Mais quand même, c’est beaucoup de tracas pour simplement avoir affiché des messages féministes, non ?
 
Le portrait intime de trois cascadeuses confirmées ou en devenir, qui questionnent la représentation de la violence sexiste sur les écrans. 
 

ET SINON, LE BOULOT ?
 
Une semaine à Avignon pour présenter les spectacles en tournée :
Alzeimère & Fils, Politichien et Comment Virginie D. a sauvé ma vie.

Une semaine pour prendre des contacts afin d’organiser des représentations de ces créations (si vous avez des pistes, vous avez mon mail…)
 
Et le 12 ou le 13 au « Forum Pro »...
une lecture de la prochaine création Œdipe ta mère !
 
D’ailleurs, je vous laisse, j’ai encore quelques détails à régler…
 
Bel été à vous.
Et surtout ne soyez pas sages !

Générique

Gena Rowlands
Goethe
Séraphine de Senlis
Yolande Moreau
Joseph Ferdinand Cheval
Louise Bourgeois
Brigitte Fontaine
Charlotte Rampling
Thérèse Clerc
Leïla Slimani
Sally Rooney
Margueritte Duras
Mathieu Palais
Julia Kerninon
Catherine Simon
Bérangère Cornut
Anouk Aubert
Maud Pouyé
Sophie Patterson-Spatz

Merci camarade Goethe… 🌞🌞🌞
Lire la suite