CV Corinne Merle

Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #Corinne Merle

©Camille Wodling

Elle claque la porte du cours Florent dans sa deuxième année après que Monsieur F. lui a trouvé un gros cul et critiqué l’acteur qu’elle mettait en scène autour du Frigo de Copi, sous prétexte qu’il transpirait trop.

Elle fricote un temps avec Véra Gregh dans son cours perché du 18e arrondissement. Mais c’est sur les marches de la grande salle du Palais de Chaillot que son œil s’aiguise alors qu’elle y est hôtesse d’accueil et qu’Antoine Vitez est le patron.

Sa vision du théâtre se fait plus précise lors des stages avec Jean-Claude Penchenat et Ariane Mnouchkine.

Des auditions ? Elle en fait. Mais cette blonde pulpeuse a envie de drame, de rôle de méchantes pas de sympathiques soubrettes. Elle rencontre alors des compagnies de créations contemporaines.

Puis changement de cap, elle s’investit pendant des années dans la communication pour des petites et UNE grande cause (2004 L’Appel à la Fraternité), dans l'organisation d'évènements pour des collectivités locales, dans la création de fêtes citoyennes rassemblant associations, villes, personnes d’âges et d'horizons variés.

Le théâtre la rattrape et lui revient en plein cœur avec des spectacles pour les femmes ET les hommes.

Touche à tout, elle exerce différents métiers : diffusion, presse, production, édition en accompagnant des spectacles de créatrices et en créant le Festival Féminin Itinérant.

Puis, elle devient créatrice, pour sa propre parole.

En 2015, elle partage l’écriture, la mise en scène et le jeu de Réparations en cours… Festival d’Avignon et tournée.

En 2016, elle écrit et joue Omelettes Amoureuses Festival Off d’Avignon 2017.

En 2019, Comment Virginie D. a sauvé ma vie (texte édité chez L’Harmattan) mis en scène par François Jenny est joué au Festival Off d’Avignon en 2019, 2021 ainsi qu’en tournée.

Comment Virginie D. a sauvé ma vie est un spectacle en perpétuel mouvement. Il revient à Avignon au théâtre ARTO en 2022 et au Théâtre des Déchargeurs à Paris.

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