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CORINNE MERLE

Piratée … ! ⚡⚡⚡

30 Juin 2025 , Rédigé par corinnemerle.over-blog.com Publié dans #Œdipe ta mère !

La lettre du dernier jour du mois # 78 Juin 2025

 

Alors bien sûr, ce n’est pas la fin du monde. Ce n’est pas un drame ; rien à voir avec les guerres, les bombes, les catastrophes climatiques…

Juste j’ai été piratée sur FB.

Pourquoi ?

Je n’en sais rien et cela me dépasse complètement…

Puis, je me suis posée les questions suivantes :

Est-ce que je peux m’en passer ?

Est-ce que cette connexion m’est bien nécessaire ?

À quoi cela me sert vraiment ?

 

La première question est la plus facile : oui, je peux m’en passer, je l’ai déjà fait et le ferai encore. C’est même intéressant car j’ai plus de temps pour les autres réseaux (ah, ah, ah !)

Alors nécessaire peut-être pas…

Et pourtant cela me permet d’avoir des nouvelles d’ami.es plus ou moins proches. J’ai aussi des informations dans mon domaine d’activité que je n’ai pas vraiment ailleurs (et je ne parle pas des potins, hein !)

Un grand découragement m’a saisi, ça sert à quoi tout ça ? … Et puis j’ai commencé à reconstruire mon nouveau « statut ». Il a fallu que je me trouve un nouveau nom, ce sera Ko Merle, en espérant que les personnes qui me cherchent me trouveront.

Et ,  maille par maille, je commence à tout retricoté, (alors que FB a de nouvelles règles : plus possible d’inviter plus de 10 personnes par jour, enfin je dis ça à la louche).

Alors, vous qui lisez cette lettre, si cela vous dit, on peut se retrouver (aussi) sur FB !

 

 

 

***********

 
RENDONS À CLÉOPÂTRE CE QUI EST À …CLÉOPÂTRE ! 

 

“Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;

J’ai chaud extrême en endurant froidure :

La vie m’est et trop molle et trop dure.

J’ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie,

Et en plaisir maint grief tourment j’endure ;

Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;

Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène ;

Et, quand je pense avoir plus de douleur,

Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,

Et être au haut de mon désiré heur,

Il me remet en mon premier malheur.”

Sonnet de Louise Labé, poétesse lyonnaise de la Renaissance, "Je vis, je meurs" met en relation les contradictions les plus profondes de la nature humaine, de la dualité des sentiments à l’inconstance du bonheur.

"Je crois que si ce poème est si célèbre, si connu et justement si répété, c'est parce qu'en quelques mots, il nous dit ce que nous sommes", analyse la romancière et nouvelliste Cécile Coulon.

Elle nous en parle dans son "Instant poésie"

 

INSPIRATIONS

Je viens de la découvrir, je la trouve fascinante. C’est Sofia Isella

 

 

FÉMINISME

Le billet de Johanna Luyssen dans Libération reflète bien ce que je ressens (j’habite à deux pas du Parc des Princes…)

« C’est donc un fait : à chaque match ou presque, à chaque grande messe sportive, il nous faut subir, en plus de l’odeur entêtante de leur urine dispersée aux quatre coins de l’Hexagone, des hommes toxiques qui détruisent au lieu de célébrer. Et surtout, il nous faut assister au spectacle désolant de femmes qui renoncent à investir l’espace public ces nuits-là, car leur débauche de virilité et leur décharge de violence ritualisée implique des violences physiques et/ou sexuelles, ainsi que divers comportements nocifs, bien éloignés de la célébration d’un sport par ailleurs magnifique. »

 

"Laide", "inquiétante" et "dangereuse"… est la sorcière

Durant le Haut Moyen Âge, la sorcellerie traditionnelle est tolérée. Le jet de sorts, la fabrication de philtres d’amour, ou la création de figurines de cire n'entraînent pas de condamnations graves. L'Église fait entrer ces croyances dans la catégorie des superstitions.

 

 

LECTURE

La petite danseuse de quatorze ans Camille Laurens (Folio)

Marie Van Goethem / Degas / Opéra / Pose ++++

Fille Camille Laurens (Gallimard)

Re-lecture… toujours aussi dense et j’avais oublié le viol ! +++++

Ce que tu as fait de moi Karine Giebel (Babelio)

Un livre qui explique le harcèlement, l’emprise par l’amour

 

 

ET SINON, LE BOULOT ?

 

J’ai eu la chance de pouvoir travailler 5 jours au Théâtre des 2Rives mon spectacle œdipe ta mère !          

Dans quel but ? Simplement celui de le revisiter après sa création du 14 février. J’avais envie d’essayer de nouvelles choses, d’ajuster l’écriture, de tenter de le remodeler.

Et je ne partais pas de rien, parce qu’avec François Jenny nous avions fait un travail solide, et bien évidemment il était encore en place.

De même pour le travail physique que nous avions entrepris avec Jessica Hénou, nous avons eu la joie de le retrouver : nous ne partions pas de rien, loin s’en faut.

Alors, avec Jessica, nous avons déplacé, écouté le texte différemment. Sans nul doute que mes « stand-up » du mois de mai m’ont permis de rôder mes textes, et maintenant ça coule naturellement. Quel plaisir !

Alors, il reste encore une ou deux questions en suspens. Normal, c’est du spectacle vivant !

 

 

Générique

Louise Labé

Cécile Coulon

Sofia Isella

Johanna Luyssen

Camille Laurens

Karine Giebel

François Jenny

Jessica Hénou

 

 

 

 

 

 

 

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