lettre du dernier jour du mois
Moi, Présidente de la République
J’ai rêvé que j’étais présidente de la république (ne riez pas ! Lors de l’élection de Sarkozy je me rêvais ministre de la culture…)
Je reviens à ce rêve d’avril : je devais donc constituer un gouvernement et j’étais entourée de femmes. Il y en avait notamment 4 et elles étaient jeunes et brillantes. Je leur proposais de choisir une fonction et toutes les 4 me répondaient : secrétaire !
Je tombais de ma chaise (encore que le sens figuré dans un rêve c’est compliqué). Je leur disais « mais vous n’avez pas compris : vous pouvez choisir ce qui vous plaît !» rien n’y faisait : elles voulaient toutes les 4 être...secrétaire. Bon dis-je à mon entourage « on leur donnera le titre de secrétaire et un ministère : elles s’en sortiront très bien... »
Ensuite il nous fallait créer une nouvelle organisation, la première chose : pas de ministère de l’écologie ni des droits des femmes car évidemment ils seront dans tous les ministères et des toutes les politiques.
Nous avons créé les 2 premiers ministères : éducation et culture. Puis j’ai pensé à la justice et c’est là que j’ai eu une illumination : il nous fallait dans notre équipe Christine Taubira, et pourquoi pas Martine Aubry (dans les rêves les « pourquoi pas » sont légion).
Je vous passe les détails logistiques que je réglais aussi : ne pas oublier de manger (bien et bon) faire en sorte que tout le monde rentre à l’heure chez soi ... la vie quoi.
Et tout à coup, comme ça arrive dans les rêves de tout le monde, je me pose une question qui a l’air très importante et qui, au réveil est insignifiante : Et Najat Vallaud Belkacem ? Hein ? Entre son engagement aux côtés des femmes et sa carte au PS ... quel est son vrai visage ?
Et hop je me suis réveillée !
J’étais en pleine forme.
PLAISIRS
Deux grands plaisirs que je vous propose avec ces portraits de femmes inspirantes
Colette, l’insoumise
Björk - L'histoire d'une missionnaire de l'art
Peut-être leur trouverez-vous des points communs (à part Arte bien sûr !)
FÉMINISME
Je vous propose deux articles qui se répondent eux aussi.
Le premier par l’excellente Maïa Mazaurette. Il date d’il y a un an et si vous ne l’avez pas lu c’est peut-être l’occasion : elle explique vraiment très bien pourquoi « La misère sexuelle est une construction sociale, et elle fait des ravages »
Valérie Rey-Robert démontre très bien dans son ouvrage : les figures de galants ou de libertins que nos intellos adulent sont des violeurs. Aude Lorriaux qui s’y attaque à pleine dents ici !
Et pour clore ce paragraphe sur une note plus légère, une petite vidéo, très courte, 1mn 20 , pour vous dire, vous démontrer que ni mon spectacle, ni moi ne sommes féministes.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
CONTRE CE MONDE DE BRUT.ES
“ Les murs protègent et les murs enferment. Il est dans la nature des murs de s’effondrer. Et si les murs s’effondrent, c’est parce que vous avez fait sonner votre propre trompette (…)
« Tu ne penses jamais à retourner chez toi ? »
Question idiote. Il y a des fils qui vous aident à retrouver votre chemin et des fils dont l’intention est de vous faire revenir. L’esprit se laisse tirer par le fil, il est difficile de s’en défaire. Je pense tout le temps à revenir. Lorsque la femme de Loth a regardé derrière elle, elle s’est transformée en une statue de sel. Les statue soutiennent et le sel conserve, mais c’est un bien piètre troc par rapport à ce que l’on perd de soi. Les gens reviennent, en effet, mais ils ne survivent pas, parce que deux réalités les revendiquent en même temps. Et c’est trop. On peut conserver son cœur dans du sel, ou tuer son cœur, ou choisir entre ces deux réalités. La peine est grande. Certains croient que l’on peut avoir le beurre et l’argent du beurre. Le beurre rancit et ils s’étouffent avec ce qu’il en reste. Si l’on revient après une longue absence, on devient fou, parce que les gens qu’on a laissés derrière soi n’aiment pas l’idée que l’on a changé, ils vous traiteront comme ils l’ont toujours fait, vous accuseront d’être indifférent, alors que l’on est simplement différent. “
Les oranges ne sont pas les seuls fruits Jeannette Winterson
ET SINON, LE BOULOT ?
Joie, excitation et immense plaisir de vous partager l’affiche de mon prochain seule-en-scène, COMMENT VIRGINIE D. A SAUVÉ MA VIE…
Je vous attends ardemment pour la création au festival Off d’Avignon.
Un immense MERCI à tous mes soutiens de COME PROD, à la MJC Centre Social et au Centre Culturel de LA SOUTERRAINE Yves Furet, ainsi qu’à la ville d’Yzeure.
Et enfin MERCI à François Jenny pour la mise en scène et tout le reste, à Barbara Wagner pour la création de l'affiche, à Rachel Huet pour les bandes annonces, à Christine Marquaire et Michel Alberganti pour les photos, et à Luc Jenny pour la lumière, et le reste, mais il ne le sait pas encore…
HÂTE DE VOUS PRÉSENTER CE NOUVEL OPUS !
REJOIGNEZ L’AVENTURE ICI : il est encore TEMPS !!!
😇 La naissance de Comment Virginie D. … : c’est avec vous 👏👏
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© Christine Marquaire
Carte mentale, Olympe de Gouges et article rêvé
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La lettre du dernier jour du mois #1 JANVIER
En ce long mois, où les jours étaient si courts, j’ai eu envie de revivre ma journée idéale du 1er janvier…
Je vous entends me demander : qu’est-ce que c’est que cette nouvelle invention Corinne ?
Imaginer ; une journée sans contrainte d’horaires, de repas, de travail…
Se lever quand vous n’avez plus sommeil, manger que lorsque vous avez faim. Alors évidemment, cela demande d’avoir un minimum d’organisation en amont, comme celle d’avoir prévu de bonnes choses à manger, au cas où vos envies vous poussent à rester au lit toute la journée ! Parce qu’il ne faut pas perdre de vue l’intérêt principal de cette journée : c’est le plaisir, vous faire plaisir, en pleine conscience, sans une once de culpabilité.
Un exemple de ma journée idéale :
Bien évidemment je fais mes rituels tibétains, au fait, je vous les conseille… J’en connais au moins deux s’y sont mises en trainant les pieds et qui ne peuvent plus s’en passer ! Si cela vous tente voici une vidéo très claire.
Et puis, avant le petit déjeuner, un nouveau rituel ; l’écriture matinale de 15 mn (je vous en parlerai une autre fois)
Ma journée idéale c’est une journée où je mange ce que j’aime (selon les saisons bien sûr), c’est une journée où j’ai le temps de lire, de me reposer. Bref, c’est une journée que je vis à mon rythme, à l’écoute de mes envies, de mes besoins. Du coup, je pose un autre regard sur ce que je vis. C’est très agréable ! C’est une journée que je m’accorde comme une fête la première journée de l’année et le jour de mon anniversaire (je travaille rarement à cette date).
C’est tellement agréable, reconstituant, qu’il me fallait prolonger. Même si ce n’est pas une journée entière, mais sur des temps entiers et pleins. Par exemple, le 22, pour la première fois de l’année il neige à gros flocons sur Paris. J’ai pris le temps de la regarder, de l’apprécier : des souvenirs d’enfance sont remontés. J’ai aussi observé les enfants, dans la cour de récréation, vivre cette joie simple : il neige !
Vraiment, je vous conseille : vivez pleinement vos journées idéales !

PLAISIRS
J’ai pris un café avec Pina Bausch
Je me suis rapprochée des étoiles avec le film de Nils Tavernier : l’intimité des artistes athlètes de l'Opéra de Paris.
FÉMINISME
J’ai lu cet article.
Du coup, je me suis souvenu d'un dîner, il y a très longtemps. J'étais avec 2 comédiens, dont un, qui clairement, me faisait des avances depuis quelques jours. C'est l'hiver, je commande un "boudin purée" de saison (on n'était pas non plus dans un étoilé malgré les pommes en l’air et pommes de terre…)
Il se retourne vers son ami et dit "c'est normal, elle commande du boudin"... Je le disais, c'était il y a longtemps : aujourd'hui je me serai levée sans demander mon reste, et sans faire exprès je lui aurais renversé un verre de vin sur le pantalon. J'avais 25 ans, j'ai avalé mon plat en serrant les dents. Ce n'était pas gentil du tout : il n'y a que des pauvres filles populaires qui aiment le boudin-purée....
A l’époque on parlait pas de rhétorique masculiniste, alors on se rattrape avec ce podcast (une émission de radio enregistrée que l’on peut écouter quand cela nous chante)
CONTRE CE MONDE DE BRUT.ES :
Tu mérites un amour décoiffant, qui te pousse à te lever rapidement le matin, et qui éloigne tous ces démons qui ne te laissent pas dormir.
Tu mérites un amour qui te fasse te sentir en sécurité, capable de décrocher la lune lorsqu’il marche à tes côtés,
qui pense que tes bras sont parfaits pour sa peau.
Tu mérites un amour qui veuille danser avec toi, qui trouve le paradis chaque fois qu’il regarde dans tes yeux,
qui ne s’ennuie jamais de lire tes expressions.
Tu mérites un amour qui t’écoute quand tu chantes, qui te soutient lorsque tu es ridicule, qui respecte ta liberté, qui t’accompagne dans ton vol, qui n’a pas peur de tomber.
Tu mérites un amour qui balayerait les mensonges et t’apporterait le rêve, le café et la poésie.
Ça avance, ça avance... Déjà j'ai fait un petit ménage sur le site de COME Prod
Et si vous l'avez raté le mois dernier, retrouvez mon bilan 2018.
Merci de votre lecture. Vous le savez, je suis friande de vos retours...
Portez-vous bien et à bientôt.
